de Guizelin Patrimoine et Conseil

PERSPECTIVES DE MARCHE

Début octobre 2014, les marchés ont été sous pression du fait d’inquiétudes sur l’économie de la zone euro. Les liquidités abondantes avaient jusqu’à présent empêché le développement de phases de correction de marché.

UNE CONSOLIDATION EXPLIQUÉE PAR UNE CONJONCTION DE FACTEURS:                           

  • La baisse des cours des matières premières, et du pétrole en particulier (- 29 % depuis le 1er juin), est lue par les marchés comme un indicateur avancé du ralentissement de la croissance mondiale.
  • En outre, la visibilité est dégradée par les aléas géopolitiques au Moyen-Orient et en Ukraine, auxquels s’ajoutent les incertitudes liées à l’impact du virus Ebola sur les échanges mondiaux.
  • En Europe, des indicateurs économiques inférieurs aux attentes incitent les investisseurs à effectuer des arbitrages géographiques, orientant les flux vers les économies émergentes et le dollar,
  • Par ailleurs, la BCE n’a pas encore apporté de réponse convaincante à la faiblesse du niveau d’inflation ce qui ravive les craintes d’un scénario « à la japonaise » pour la zone euro.
  • Les baisses d'anticipation d’inflation ressurgissent également aux États-Unis et alimentent les craintes d’un ralentissement de la croissance américaine.
  • Enfin, l’amorce d’une sortie du « Quantitative Easing" de la FED a incité les investisseurs à prendre leurs profits sur certains dossiers avant les publications de résultats du troisième trimestre.
  • Une valorisation des marchés actions qui était devenue élevée (cf notre mail adressé en avril 2014 qui incitait à sécuriser les plus values effectuées)

LES INTERROGATIONS DES PROCHAINS MOIS

  • Aux Etats-Unis, comment s’accommodera la croissance de la fin des injections monétaires ?
  • En Europe, comment les Etats et Mario Draghi vont-ils pouvoir contrer les pressions déflationnistes ?
  • Comment les pays émergents résisteront-ils au ralentissement mondial de la croissance ?

LES STRATEGIES DANS CE CONTEXTE

  • Investissement long terme actions aux Etats-Unis en dépit du ralentissement cyclique (Economie la plus innovante du monde, capacité d’optimisation des coûts de production industrielle, une monnaie de réserve mondiale)
  • Une exposition sélective à l’univers émergents sur des valeurs de croissance long terme
  • En Europe, une exposition aux leaders mondiaux bénéficiant de la baisse de l’Euro
  • Acheter des matières premières redevient d’actualité, les valorisations étant redevenues attrayantes sur le pétrole et le cuivre.

L’incertitude étant de mise sur les mois à venir, la gestion de ses placements doit s’adapter en conséquence :

-       Privilégier les fonds flexibles et réactifs permettant d’ajuster le portefeuille et de se couvrir contre la volatilité

-       Réduire l’exposition sur les composantes les plus cycliques du marché

-       Faire le choix de la multi gestion : les fonds gérés par des sociétés de gestion différentes, permettent une décorrélation du risque