Point macro économique Octobre 2019

25 Octobre 2019

PERSPECTIVES DE MARCHE

Les banques centrales sont à la manœuvre en annonçant des nouveaux plans d’assouplissement quantitatif.

Ceci a pour effet qu’un nombre croissant d’épargnants sont confrontés à un rendement négatif de leur épargne. Ils ont tendance à épargner encore plus et à dépenser moins. Les taux d’intérêt exceptionnellement bas poussent artificiellement les investisseurs à rechercher de meilleurs rendements vers des actifs risqués avec des valorisations plus élevées et sans doute moins liquides.

Il faut dans ce contexte, être prudent, être investi sur un horizon long et être en mesure de gérer les périodes d’illiquidité lorsque la performance long terme est recherchée.

En cas de besoin éventuel d’épargne à court-terme, il faut savoir rester sur des supports monétaires.

 

UNE ECONOMIE MONDIALE EN DECELERATION, MAIS UN SOUTIEN SANS RESERVE DES BANQUES CENTRALES              

- Aux Etats-Unis, la production manufacturière s’affaiblit, mais les marchés du travail et de l’immobilier sont toujours robustes. Le taux de croissance prévisionnel est de 2.3 % en 2019 et 1.7 % en 2020.

 

- En zone Euro, la prévision de croissance du PIB devrait approcher de 1.2 % en 2019 (contre 1 % prévue en 2020). Le secteur manufacturier continue de s’affaiblir et est proche de la récession. L’Allemagne est le pays le plus touché.

 

- La Chine fait face à aux tensions commerciales avec les Etats-Unis en pratiquant des mesures de relance monétaire et budgétaire.

 

LES STRATEGIES DANS CE CONTEXTE

Dans ces circonstances, les investisseurs doivent s’assurer d’une exposition au risque adaptée à leur profil d’épargnant.

Il est nécessaire de combiner dans ces conditions, plusieurs solutions patrimoniales dans ses allocations en fonction de ses objectifs et de sa durée de placement. Investir en fonction de son profil-investisseur :

    • En monétaire pour les projets à horizon < 18 mois.
    • En fonds Euro pour la part défensive : les compagnies d’assurances limitent de plus en plus l’accès au contrat en Euro. Ce mouvement montre qu’elles ne sont plus en capacité d’offrir conjointement garantie en capital et rendement sans mettre en péril leur modèle économique.
    • En fonds flexibles réactifs (actions – monétaire- sans obligations)
    • En or, comme valeur alternative et de refuge
    • En actions et fonds actions internationales sur des convictions de long terme (secteurs disruptés, ressources naturelles, allongement de la durée de vie) sous forme de versements lissés dans la durée. Certains pays émergents disposent d’une décote et restent une opportunité d’achat. Dans une perspective défensive, le Japon et les pays scandinaves d sont une alternative.
    • La diversification avec discernement dans l’investissement en entreprises non cotées (private equity) sur le marché secondaire
    • La diversification ciblée dans des actifs tangibles : foncier agricole et certains domaines viticoles
    • L’immobilier résidentiel et tertiaire, offrent des rendements encore pertinents dans une hypothèse où les taux resteraient rester bas encore longtemps.
      • Sous le statut de loueur en meublé non professionnel
      • Logé dans une société à l’IS 
      • Acquis en démembrement de propriété
      • Par le biais de foncières cotées
      • En gestion déléguée (Scpi) pour assurer des flux de revenus réguliers, en étant rigoureux sur les critères d’investissement

 

Le dernier trimestre de l’année est parfois l’occasion d’étudier les pistes d’optimisation de sa fiscalité.

Le lancement du PER le 1er octobre 2019, peut être l’occasion d’en mesurer l’intérêt dans la gestion de son patrimoine et du pilotage de ses ressources à la retraite.

Nous sommes à vos côtés pour étudier les différentes solutions d’investissement, l’organisation de votre patrimoine, en les confrontant aux évolutions de l’environnement économique et du cadre réglementaire actuel.

 

Nous vous souhaitons une belle fin d’année.

 

Bien à vous,

Philippe de Guizelin