30 Janvier 2021
PERSPECTIVES DE MARCHE
Espoir et optimisme en 2021, après une année 2020 aussi imprévisible que spectaculaire
L’année 2020 s’annonçait délicate, ce fut une année inédite durant laquelle plusieurs records ont été battus. Après la tempête qui a secoué les marchés au mois de mars, deux confinements, des rebonds techniques et des rotations cycliques encore jamais observés, anticiper les mouvements de marché n’aura pas été chose facile en 2020. Dans le prolongement des mesures gouvernementales et monétaires exceptionnelles ainsi que les premières vaccinations qui redonnent une bouffée d’air aux marchés, l’année 2021 est abordée avec une surpondération sur les actions, tout en gardant à l’esprit que les marchés regardent déjà au-delà de l’hiver ; le retour à la normale est prévu dès la fin du second semestre 2021.
Les actions américaines et européennes ont été portées par les mesures monétaires et gouvernementales exceptionnelles qui visaient à soutenir l’activité économique et l’accès au financement dans des conditions très favorables. La forte appréciation des valeurs technologiques, bien représentées dans le S&P 500, explique notamment la surperformance de l’indice américain (+ 16,26% ) par rapport à l’Eurostoxx 50 (- 5,14 %) au sein duquel les valeurs technologiques sont moins représentées.
Dans les pays émergents, les disparités ont été fortes. Toutefois, l’Asie a été la zone la plus habile dans la gestion de la pandémie, notamment en Chine, ce qui lui a permis de rouvrir plus tôt leur économie et de limiter l’impact de la covid-19. La bourse de Shanghai (Shanghai composite) termine l’année en territoire positif à + 13,87 %.
Les matières premières sont un secteur cyclique par nature. Les prix ont été affectés par le ralentissement de l’activité économique en 2020, notamment dans le domaine de l’énergie et de certains métaux fortement utilisés pour les constructions. L’or a toutefois servi de valeur refuge et s’est apprécié de 24,5 % en 2020.
Ce qu’il faut surveiller de près en 2021
En 2021, différents points seront à suivre :
Le déploiement du vaccin : sa production et l’efficacité de sa distribution, le taux de succès et l’atteinte de l’immunité collective.
LES STRATEGIES DANS CE CONTEXTE
Dans une année 2021 qui s’annonce en rebond, les classes d’actifs à privilégier sont :
Les actions émergentes
Les actions exposées à la thématique de l’économie verte
Les actions cycliques en Europe
Depuis peu, les actions sous-évaluées, souvent présentes dans la finance, l'énergie et les secteurs très cycliques surperforment les valeurs de croissance qui appartiennent généralement aux secteurs de la technologie et aux biens de consommation non cycliques.
L’immobilier résidentiel, de logistique et de santé
Les classes d’actifs sur lesquelles il convient d’être plus prudent en 2021
Les liquidités, le dollar et les obligations souveraines présentent sans doute le potentiel d’appréciation le plus limité en 2021. Toutefois, ces classes d’actifs sont toujours intéressantes dans les phases difficiles de marché, jouant un rôle d’amortisseur. Très liquides, nous pouvons les céder rapidement au profit d’autres titres afin de nous réexposer aux actifs plus risqués dans le but de capter les phases de rebond.
Les liquidités
Les emprunts d’Etats et le crédit américain & européen
Le dollar
Immobilier commercial et de bureaux
Nous sommes à vos côtés en ce début d’année, pour vous accompagner dans la gestion de votre patrimoine,
Et vous renouvelons tous nos meilleurs vœux pour 2021 !
Bien à vous,
Philippe de Guizelin
30 Octobre 2020
PERSPECTIVES DE MARCHE
La deuxième vague de covid-19 tant redoutée, est manifestement d’actualité dans de nombreux pays, où des mesures de confinement ou couvre-feu sont prises. L’épidémie a provoqué une récession très grave.
Les prévisions de croissance sont de – 4 % au niveau mondial avec des disparités importantes : – 8 % en zone Euro, - 4.5 % aux USA, - 6 % au Japon, + 2 % en Chine.
L’intervention sans précédent des banques centrales pour soutenir l’économie, atténue les conséquences financières à court-terme sur le budget des ménages et sur les trésoreries des entreprises. La Fed et la BCE ne cessent de le répéter depuis la fin juin : la politique monétaire a stabilisé le système financier fragilisé par l’épidémie mais ne peut à elle seule relancer l’économie. Place désormais à la relance budgétaire et aux déficits fiscaux, seuls capables d’impulser une demande en dernier ressort alors que le secteur privé – particuliers comme entreprises – semble comme paralysé par les incertitudes. Cette frénésie de dépenses publiques est plébiscitée par les marchés, devenus accrocs au déficit budgétaire et qui s’inquiètent à l’inverse de la faiblesse de la vitesse de circulation de la monnaie, faute de projet d’investissement. Seul compte le soutien à l’économie et la détermination des politiques, soutenue par des peuples à la recherche de la prospérité envolée.
Le temps du bilan économique et des interrogations sur les conséquences à long terme de cette emballement budgétaire n’est pas venu. Tant que l’inflation semblera un horizon lointain, les taux resteront donc bas pour longtemps, les liquidités abondantes et les banques centrales veilleront à financer sans trembler les déficits publics.
Néanmoins, le poids de la dette publique / Pib sera un facteur de risque à moyen terme. En effet, là encore, l’hétérogénéité des taux d’endettement posera problème : 30 % en Suisse, 60 % en Allemagne ou 120 % en France. Les Etats n’auront pas les mêmes marges de manœuvre pour réformer.
Les Etats formulent le voeu dans les années à venir, qu’une inflation légère, dans un monde de taux zéro permette le remboursement de la dette.
Dans un monde taux bas....pendant très longtemps
Les taux d’intérêts sont bas, et le seront a priori durablement : bund allemand 10 ans – 0.6 %, oat 10 ans française – 0.3 %, + 0.8 % aux Etats-Unis.
Cela signifie que les emprunts d’Etat offrent une rentabilité nulle pour un risque de remontée de taux, même très faible. Ils intéresseront les profils d’investisseurs très défensifs.
Pour obtenir une performance des placements, même faible, il sera nécessaire à la fois d’accepter une volatilité importante de son épargne et le fait qu’elle soit non liquide sur des horizons de temps déterminé.
Une autre donnée importante réside dans la faiblesse annoncée du dollar par rapport aux autres devises. Ceci a plusieurs raisons : faiblesse du rendement, déficits budgétaires croissants
LES STRATEGIES DANS CE CONTEXTE
Il est nécessaire, dans ce contexte d’adopter des stratégies d’investissement en fonction de ses besoins de liquidités à court, moyen et long-terme.
Il est nécessaire d’associer plusieurs solutions patrimoniales en fonction de ses objectifs en fonction de son profil-investisseur :
- En monétaire pour les projets à horizon < 18 mois : En cas de mobilisation d’épargne à court-terme, il faut savoir rester sur des supports monétaires et accepter de n’avoir aucune rémunération de son épargne.
- En fonds Euro pour la part très défensive (horizon moyen et long terme) : Cependant, les compagnies d’assurance limitent de plus en plus l’accès au contrat en Euro (généralement 50 % maxi). Les arbitrages en fonds Euro font également l’objet de frais incompressibles. Ce mouvement témoigne qu’elles ne sont plus en mesure d’offrir conjointement garantie en capital rendement et liquidité, sans mettre en péril leur modèle économique.
- Les profils d’investisseur soucieux de la préservation de leur épargne privilégieront un contrat d’assurance-vie de droit luxembourgeois (triangle de sécurité) associé à un établissement de crédit dépositaire suisse, qui assure une protection supplémentaire des avoirs financiers.
- Les investisseurs long-terme (faire fructifier un capital pour eux-mêmes, leurs enfants ou petits-enfants pourront également trouver des vertus à la Tontine.
- En fonds flexibles monétaire-actions, sans obligataire
- En actions et fonds actions sur des convictions de long terme (valeurs liées aux nouvelles technologies, aux ressources naturelles, à la santé et allongement de la durée de vie, les fonds ESG) sous forme de versements lissés dans la durée.
En matière d’allocation géographique, une étude récente de la société de gestion Pictet préconise comme zones à privilégier sur les 5 ans à venir, la Chine, les pays asiatiques, l’Inde et l’Europe.
- En or et minières, comme valeur alternative et de refuge : l’or voisine les 2 000 $/once et est adapté en période de taux bas et d’incertitudes.
- En entreprises non cotées (private equity) avec discernement sur les prochains fonds qui seront lancés post crise Covid-19, et en fonction de la diversification de son patrimoine : solution financière alliant distribution de revenus et capitalisation
- En immobilier : Si l’immobilier résidentiel, celui lié à la santé et à la logistique devrait rester relativement résilient, l’immobilier lié au commerce et à l’hôtellerie souffrent à court-terme.
Il s’agit donc d’être sélectif parmi l’offre sur les véhicules d’investissement, et choisir les plus adéquats par rapport à son profil investisseur : immobilier direct en gestion autonome, immobilier géré sur les bonnes thématiques, foncières avec décote fortes, scpi nouvellement créées et sur thématiques porteuses, achat en club deal. Ces solutions seront à déterminer en fonction de paramètres économiques, fiscaux et civils propres à chacun.
La fin d’année est parfois marquée par des préoccupations de défiscalisation. Nous sommes à vos côtés pour étudier les solutions permettant de réduire le revenu net global imposable ou de réduire l’impôt.
Tout en sachant que certains dispositifs engendrent des risques sur le capital ou une faiblesse de rentabilité qu’il faut appréhender au préalable.
Nous sommes à votre écoute dans ces périodes d’incertitudes sanitaires et économiques, pour vous accompagner au mieux, et répondre à vos interrogations sur votre patrimoine,
Et vous souhaitons une fin d’année aussi agréable que possible !
Bien à vous,
Philippe de Guizelin
25 Avril 2020
PERSPECTIVES DE MARCHE
Le premier trimestre a été marqué par un évènement aussi imprévu que dévastateur : la pandémie du Coronavirus. L’irruption de ce virus interroge chacun, dans cette période de confinement. Après la période de sidération, chacun a eu pour priorité de protéger au mieux sa propre santé et celle de ses proches.
Ce confinement questionne également sur les conséquences que cette pandémie aura, d’un point de vue économique et social sur notre société, et donc sur les revenus et actifs de chacun.
A ce jour, personne n’a de réponse précise sur la durée de ce que nous vivons d’un point de vue sanitaire, et ses effets finaux sur l’économie de nos Etats.
UN TSUNAMI...ponctué de répliques ?
Le confinement d’une grande partie de la population à l’échelle mondiale a entrainé un arrêt brutal de l’économie. Cela a provoqué un choc d’offre ainsi qu’un choc de demande.
D’une économie en croissance lente, nous sommes rentrés brutalement dans une récession très sévère, avec une prévision de PIB négatif au niveau mondial de – 3% sur 2020 et de – 7.5 % en Zone Euro.
Ceci a généré de facto une détérioration massive de l’emploi partout dans le monde : + de 10 Millions de salariés au chômage partiel en France, taux de chômage aux USA qui est passé en quelques semaines de 3 % à 20 %.
Afin de lutter contre les risques de faillite et de non-liquidité, les banques centrales de manière rapide et sans précédent, ont injecté des liquidités qui représentent 9.5 % du PIB mondial. Pour compléter ces mesures, les Etats ont pris des mesures fiscales (du type prise en charge du chômage partiel en France) qui représentent 7.8 % du PIB mondial.
Ces dispositions expliquent la remontée partielle de marchés actions, rassurés par l’interventionnisme des Etats et des banques centrales.
Il n’en demeure pas moins, que l’endettement de certains pays et acteurs économiques posera des problèmes à court et moyen-terme. La dette de l’Etat français devrait approcher 120 % du PIB à l’issue de cette crise, contre 65 % en 2007 et 99 % avant crise.
LES STRATEGIES DANS CE CONTEXTE
Il est nécessaire, dans ce contexte inédit, d’investir prudemment, en fonction de ses besoins de liquidités à court, moyen et long-terme.
En cas de besoin éventuel d’épargne à court-terme, il faut savoir rester sur des supports monétaires et accepter aucune rémunération de son épargne.
Il est nécessaire de combiner dans ces conditions, plusieurs solutions patrimoniales dans ses allocations en fonction de ses objectifs et de sa durée de placement. Investir en fonction de son profil-investisseur :
Les marchés actions ont vécu une correction historique (-38 % en 3 semaines, suivi d’une reprise forte (+20 %). Le point d’entrée actuel parait bon dans une optique long-terme, mais il est possible que les marchés corrigent à nouveau, au fur et à mesure où les conséquences sur l’économie seront quantifiées et affinées. Les semaines et mois à venir pourraient donc être encore très volatiles.
Il s’agit donc d’être sélectif parmi l’offre sur les véhicules d’investissement, et choisir les plus adéquats par rapport à son profil investisseur : immobilier direct, géré, les foncières, les opci, les scpi, l’achat en club deal. Ces solutions seront à déterminés en fonction de paramètres économiques, fiscaux et civils propres à chacun.
La période de confinement est un moment privilégié pour s’interroger sur les bonnes orientations face à cette crise, mais également revoir ses objectifs de long terme.
Nous espérons que cette période n’est pas trop éprouvante pour chacun d’entre vous,
Nous restons à vos côtés dans cette période inédite, pour vous accompagner au mieux et répondre à vos interrogations sur votre patrimoine.
Bien à vous,
Philippe de Guizelin
25 Juillet 2020
PERSPECTIVES DE MARCHE
La reprise impérative qu’exige la survie de l’économie mondiale est confrontée à une circulation du Covid-19 toujours présente. L’épidémie est menaçante avec une absence de contrôle aux Etats-Unis, au Brésil et en Inde. La deuxième vague en Europe de l’ouest et en Asie est redoutée.
Bref, la question sanitaire n’est pas réglée et chacun espère un vaccin prochain.
D’un point de vue économique et financier, il y a une chose dont les investisseurs peuvent être certains en 2020. Les bénéfices des entreprises vont chuter d’environ 30 à 40 % en raison de la plus forte récession en plus d’un siècle. Les banques centrales ont été cependant été très réactives pour soutenir l’économie : injections de 1300 milliards de dollars par la réserve fédérale américaine et 1100 milliards d’€ par la banque centrale européenne.
Par ailleurs, les mesures prises par les gouvernements ont permis de compenser les pertes de revenus des ménages à hauteur de 75 %.
Ce fragile équilibre sera balloté dans les mois à venir selon l’évolution des points suivants : l’évolution de la propagation du Covid-19, le taux de défaut des entreprises, le taux de chômage, la cohésion de l’Europe dans ses décisions, l’évolution du cours du pétrole et ses répercussions pour les pays producteurs, les élections américaines, l’affrontement Chine-Usa.
La LIQUIDITE….face au virus
Les montants spectaculaires dédiés à la relance ont soutenu les marchés au lendemain du choc initial provoqué par le Covid-19.
Les investisseurs doivent maintenant chercher à savoir si ce soutien peut continuer à compenser une forte baisse des résultats d’entreprise à venir.
Les indicateurs du cycle conjoncturel montrent que des pans entiers de l’économie mondiale commencent à récupérer des dommages causés par la pandémie.
Les mesures de valorisation attestent que les actions sont dans l’ensemble correctement valorisées. Par rapport aux obligations, elles restent bon marché, dans la mesure où la pandémie ne pèserait pas à long terme sur la croissance des bénéfices. Les marchés européens semblent attractifs par rapport aux autres.
LES STRATEGIES DANS CE CONTEXTE
Il est nécessaire, dans ce contexte d’adopter des stratégies d’investissement en fonction de ses besoins de liquidités à court, moyen et long-terme.
Il est nécessaire d’associer plusieurs solutions patrimoniales dans ses allocations en fonction de ses objectifs et de sa durée de placement. Investir en fonction de son profil-investisseur :
- En monétaire pour les projets à horizon < 18 mois : En cas de mobilisation d’épargne à court-terme, il faut savoir rester sur des supports monétaires et accepter de n’avoir aucune rémunération de son épargne.
- En fonds Euro pour la part très défensive (horizon moyen et long terme) : Cependant, les compagnies d’assurance limitent de plus en plus l’accès au contrat en Euro (généralement 50 % maxi). Les arbitrages en fonds Euro font également l’objet de frais incompressibles. Ce mouvement témoigne qu’elles ne sont plus en mesure d’offrir conjointement garantie en capital rendement et liquidité, sans mettre en péril leur modèle économique.
- Les profils d’investisseur soucieux de la préservation de leur épargne privilégieront un contrat d’assurance-vie de droit luxembourgeois (triangle de sécurité) associé à un établissement de crédit dépositaire suisse, qui assure une protection supplémentaire des avoirs financiers.
- Les investisseurs long-terme (faire fructifier un capital pour eux-mêmes, leurs enfants ou petits-enfants pourront également trouver des vertus à la Tontine.
- En fonds flexibles réactifs monétaire-actions,
- En or et minières, comme valeur alternative et de refuge : l’or est en passe de renouer avec ses plus-hauts historiques
- En actions et fonds actions internationales sur des convictions de long terme (digitalisation de l’économie, ressources naturelles, santé et allongement de la durée de vie) sous forme de versements lissés dans la durée.
Les marchés actions ont vécu une correction historique (-38 % en 3 semaines, suivi d’une reprise forte (+30 %). Le point d’entrée actuel est correct dans une optique long-terme, mais il est probable que les marchés resteront volatiles dans les prochains mois.
- En entreprises non cotées (private equity) avec discernement sur les prochains fonds qui seront lancés post crise Covid-19, et en fonction de la diversification de son patrimoine : solution financière alliant distribution de revenus et capitalisation
- En immobilier : Si l’immobilier résidentiel, lié à la santé et à la logistique devrait rester relativement résilient, l’immobilier lié au commerce et à l’hôtellerie devrait souffrir à court-terme.
Il s’agit donc d’être sélectif parmi l’offre sur les véhicules d’investissement, et choisir les plus adéquats par rapport à son profil investisseur : immobilier direct, immobilier géré, foncières, opci, scpi, achat en club deal. Ces solutions seront à déterminer en fonction de paramètres économiques, fiscaux et civils propres à chacun.
La période que nous vivons, est source d’inquiétudes mais également d’opportunités.
Nous sommes à votre écoute dans cette période estivale, pour vous accompagner au mieux et répondre à vos interrogations sur votre patrimoine,
Et vous souhaitons un bel été !
Bien à vous,
Philippe de Guizelin
25 Janvier 2020
PERSPECTIVES DE MARCHE
Les marchés financiers, toutes classes d’actifs confondues, ont offert des performances inattendues en 2019, notamment les actions.
Paradoxalement, en 2019, les investisseurs sont sortis massivement des actions et n’en ont finalement pas autant profité qu’ils auraient pu.
La raison principale de la performance des marchés a été liée aux politiques des banques centrales qui ont mis en œuvre à nouveau des politiques monétaires accommodantes courant 2019 (baisse des taux d’intérêt et politiques de rachats d’actifs pour certaines d’entre elles)
UNE ECONOMIE MONDIALE EN DECELERATION DOUCE EN 2020, ET UN SOUTIEN MONETAIRE AFFICHE DES BANQUES CENTRALES
Les indicateurs de prévision prévoient un rebond de la croissance sur le premier semestre 2020 en raison de la baisse des taux d’intérêt, de la baisse du pétrole, de la baisse des tensions commerciales entre la Chine et les Usa et de la hausse des liquidités.
Le crédit chinois est le principal moteur de cette petite reprise. L’Europe et l’Asie seront les principaux bénéficiaires de cette reprise industrielle. Quant aux Etats-Unis, ils devraient moins profiter de cette embellie mondiale.
2020 apportera son lot d’incertitudes politiques et géopolitiques. Dans un contexte de valorisation tendue pour bon nombre de classes d’actifs, il va falloir composer avec des pics de volatilité qui ne manqueront pas d’émailler les prochaines années.
Il n’en demeure pas moins que dans le contexte de taux bas que nous connaissons, et qui devrait perdurer, une réallocation vers les actions devrait être une tendance de long terme.
LES STRATEGIES DANS CE CONTEXTE
Il faut dans ce contexte, être investi, en fonction de ses besoins de liquidités à court, moyen et long-terme.
En cas de besoin éventuel d’épargne à court-terme, il faut savoir rester sur des supports monétaires.
Il est nécessaire de combiner dans ces conditions, plusieurs solutions patrimoniales dans ses allocations en fonction de ses objectifs et de sa durée de placement. Investir en fonction de son profil-investisseur :
Le premier trimestre de l’année est l’occasion de faire le point sur vos contrats. Des alternatives au fonds euros sont à rechercher en fonction des horizons de placement. Par ailleurs, il convient de toujours faire évoluer son patrimoine en fonction des évolutions fiscales et réglementaires.
Nous vous renouvelons tous nos meilleurs vœux pour 2020. Et que cette année soit source de joies et d’épanouissement pour chacun !
Bien à vous,
Philippe de Guizelin