de Guizelin Patrimoine et Conseil

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Point macro économique Janvier 2023

31/01/2023

 

PERSPECTIVES DE MARCHE

2022   La pire année sur les marchés obligataires depuis des décennies

 

  • Le phénomène le plus marquant de 2022, et qui pourrait bien dominer l’année 2023,
    est sans doute le virage opéré vers une politique monétaire plus stricte
    . Afin de tenter de contenir une inflation obstinément élevée, les banques centrales du monde entier ont relevé leurs taux d’intérêt de manière agressive.
  • Pour l’instant, l’inflation reste la principale source de préoccupation des investisseurs. Les récents chiffres sur le front de l’inflation aux États-Unis ont montré les premiers signes de plafonnement de la hausse des prix dans le pays, les taux d’intérêt plus élevés freinant la demande et les chaînes d’approvisionnement revenant à la normale. Mais, dans la mesure où les dépenses se tournent à nouveau vers les services à forte intensité de main-d’œuvre et que le marché de l’emploi demeure tendu, il est peu probable que la Fed opère un virage prononcé. Les taux pourraient donc demeurer élevés pendant un certain temps. Dans le même temps, nous n’observons pas encore de signes de pic de l’inflation dans d’autres pays développés. Les coûts élevés des denrées alimentaires et de l’énergie exercent ainsi toujours des pressions haussières sur les prix et l’inflation en Europe et au Royaume-Uni.
  • Toutefois, nous commençons à entrevoir la lumière au bout du « tunnel de la hausse des taux », les banques centrales étant susceptibles de cesser leurs relèvements au cours du premier semestre 2023.

 

Les perspectives :

 

Probabilité de récession

  • Si la confirmation d’un point culminant de l’inflation favoriserait une amélioration du sentiment des marchés, ces derniers deviennent dans le même temps, moins préoccupés par la hausse des prix. Ce faisant, ils sont susceptibles de commencer à détourner leur attention vers la probabilité et l’ampleur d’une récession.
  •  Ainsi, l’ampleur du ralentissement économique mondial va également figurer au centre des préoccupations au cours des prochains mois. Les anticipations de récession sont relativement fortes, notamment en Europe où les prix élevés de l’énergie, l’inflation persistante et la hausse des coûts d’emprunt sont susceptibles de freiner l’activité.
  • En règle générale, les marchés actions n’aiment pas les récessions. Un ralentissement de l’inflation pourrait certes aider les marges bénéficiaires des entreprises, mais deux autres forces contraires vont toutefois agir en même temps : l’augmentation de la hausse des taux d’intérêt et l’impossibilité pour les entreprises de relever davantage leurs prix dans un contexte de récession. Pour les entreprises plus fragiles, la hausse des coûts de financement pourrait créer de réelles difficultés financières.
  • Les investisseurs vont rechercher les entreprises dotées de la solidité financière et de la stratégie commerciale nécessaires pour résister à une éventuelle récession.
  • Un autre élément est le risque géopolitique. Une résolution satisfaisante de la guerre en Ukraine, impliquant un accord et la levée des sanctions, aurait probablement pour effet de renforcer la confiance des investisseurs. Les relations plus constructives qui ont suivi la rencontre de novembre entre les Présidents Joe Biden et Xi Jinping ont récemment amélioré le sentiment, mais cela ne signifie pas pour autant une absence totale de nuages. Les tensions entre les États-Unis et la Chine devraient se poursuivre.

 

LES STRATEGIES DANS CE CONTEXTE

Les classes d’actifs à privilégier sont :

Le monétaire

  • La rémunération des actifs monétaires est en hausse. Des DAT offrent à présent des rendements supérieurs à 2 %. Les banques commencent à répercuter progressivement la hausse des taux d’intérêts.

 

Les obligations

  • Position positive sur les obligations. Les rendements obligataires mondiaux sont à leur plus haut niveau depuis mi-2011. Le taux à 10 ans français est ainsi passé de 0.19 % au 1erjanvier 2022 à 2.7 % au 31/01/2023.
    • Biais toujours positif sur les obligations à duration courte, les obligations d’entreprises américaines.
    • Les obligations haut-rendement dans le cadre de fonds datés sont attractives malgré une volatilité encore probable. Avec des rendements autour de 6 %, le portage offre un coussin de protection.

 

Les actions

Malgré la hausse récente des cours sur janvier, les bénéfices des entreprises subiront les effets de la faiblesse de l’économie alors que la hausse des coûts d’intrants rogne déjà les marges et que les coûts de financement augmentent toujours.

  • Prudence sur les actions après la hausse de janvier
  • Les thématiques portant sur la transition énergétique, les secteurs digitaux, le luxe et la santé peuvent être investies dans une optique long terme
  • Les marchés émergents sont peu chers
  • Les marchés américains et européens, sont sous-pondérés.

 

 L’immobilier

Suite à la sensible hausse des rendements obligataires, la prime de risque de l’immobilier a diminué, rendant ainsi la faiblesse des rendements immobiliers au sein de certains secteurs plus difficile à justifier. Une correction des prix  sur les marchés immobiliers va entraîner une dispersion des performances en fonction de la qualité des actifs. Compte tenu des exigences de plus en plus strictes des locataires, les bâtiments sans attributs verts risquent d’être moins occupés et une baisse des loyers pour les biens plus anciens semble s’accentuer. Malgré le coût élevé d’une opération de modernisation importante, retarder les travaux pourrait s’avérer être une fausse économie.

 

Nos convictions :

  • Résidentiel : ce segment continue à offrir à moyen terme, une croissance stable avec une grande visibilité, même s’il reste sensible à une remontée des taux d’intérêt.
  • Les actifs de santé bénéficient de rendements élevés eu égard à leur rareté relative et disposent d’un potentiel de développement structurel : immobilier médecine de ville, résidence senior.

 

La fiscalité liée à l’immobilier étant élevée, il est nécessaire d’orienter ses choix vers des enveloppes fiscales pertinentes en fonction de ses objectifs :

  • Acquisition en démembrement de propriété
  • Location meublée non professionnelle
  • Sci à l’Is
  • Fcpr
  • Assurance-vie
  • Contrat de capitalisation

 

Solutions de diversification

  • Fonds de dettes privées (20 %) et private Equity (80 %) investis sur valeurs européennes et américaines
  • Fonds de dettes privées sur la thématique de la transition énergétique (distribution annuelle cible de 5%)
  • Fonds Value-Added immobilier (valeur ajoutée apportée par la réhabilitation d’actifs immobiliers) 

 

Nous restons à votre écoute, pour vous accompagner dans la gestion de votre patrimoine, les arbitrages de votre épargne,

Et vous souhaitons un agréable début d’année 2023.

 

Bien à vous,

Philippe de Guizelin

Point macro économique Octobre 2022

 

31 octobre 2022 

 

PERSPECTIVES DE MARCHE

 

Des perspectives économiques mondiales toujours assombries par le resserrement de la politique monétaire à travers le monde et la flambée des prix de l’énergie

 

  • Les grandes économies sont au bord de la récession.
  • Le coup de froid se ressent davantage en Europe que dans la plupart des autres régions. La prévision de PIB réel en 2023 est de 0.2 %
  • Les perspectives de croissance sont également faibles aux Etats-Unis, bien que certains signes positifs témoignent de la résilience de la première économie mondiale. Le marché de l’emploi reste tendu, les inscriptions au chômage tendant désormais à baisser. La confiance du consommateur s’est améliorée grâce à l’apaisement des craintes inflationnistes. Le marché du logement fait face à un effondrement de l’activité de construction.
  • Les indicateurs de liquidités montrent un durcissement de la situation dans les grandes économies, alors que les banques centrales continuent d’inverser les mesures de relance monétaire appliquées pendant la pandémie.
  • La Chine est le seul pays à assouplir l’accès aux liquidités.

Les perspectives :

  • Les banques centrales dont la mission principale est la maîtrise de l’inflation, semblent l’assumer : le prix à payer pour combattre l’inflation sera peut-être une récession brutale. A date, la croissance mondiale est estimée à 3 % en 2022 contre 4.5 % attendue en début d’année.

Les perspectives de croissance sont attendues en baisse sur 2023 en raison de la consommation des ménages, de la dépendance énergétique, et de la baisse notable de l’effet richesse.

  • Une inflation plus élevée sera la norme : les relocalisations d’entreprises, la démondialisation consécutive au Covid et à la guerre en Ukraine, la reconstitution des stocks, la lutte contre le réchauffement climatique, les politiques monétaires de soutien sont des facteurs d’inflation durable.
  • Un facteur de risque réside dans le contexte géopolitique et les risques sociaux

Plusieurs pays sont ou vont être affectés par la hausse des prix alimentaires et d’énergies. Les revendications légitimes sont en opposition avec parfois des Etats exsangues.

Dans plusieurs grands pays de la zone Euro, la gouvernance politique est assez faible alimentant un risque de désaccord sur les règles budgétaires et des conséquences sur la volatilité du marché des dettes souveraines.

Les tensions entre la Chine et les Etats-Unis sont persistantes.

 

LES STRATEGIES DANS CE CONTEXTE

Les classes d’actifs à privilégier sont :

 

Le monétaire

 

  • La rémunération des actifs monétaires reste faible. Cependant, leur liquidité immédiate en cas de volatilité de marché, leur confère toujours un intérêt en cas de besoin de financement CT.

 

Les obligations

 

  • Position positive sur les obligations. Les rendements obligataires mondiaux sont à leur plus haut niveau depuis mi-2011. Le taux à 10 ans français est ainsi passé de 0.19 % au 1er janvier à 2.6 % au 25/10.
  • Biais positif sur les obligations à maturités courtes, les obligations d’entreprises américaines.
  • Les obligations haut-rendement dans le cadre de fonds datés sont attractives malgré une volatilité encore probable. Avec des rendements autour de 7 %, le portage offre un coussin de protection dans un contexte où les entreprises sont des conditions financières satisfaisantes.

 

Les actions

 

La volatilité devrait perdurer sur les mois à venir. Les bénéfices des entreprises subiront les effets de la faiblesse de l’économie alors que la hausse des coûts d’intrants rogne déjà les marges et que les coûts de financement devraient encore augmenter.

 

  • Négatif sur les actions :
  • Les thématiques industrielles et immobilier sont sous-pondérées.
  • Les thématiques portant sur la transition énergétique, les secteurs digitaux, le luxe et la santé peuvent être investies dans une optique long terme

 

 L’immobilier

 

  • Résidentiel : ce segment continue à offrir à moyen terme, une croissance stable avec une grande visibilité, même s’il reste sensible à une remontée des taux d’intérêt qui voisineront probablement 2.5 % sur 20 ans en fin d’année.
  • Les actifs de santé bénéficient de rendements élevés eu égard à leur rareté relative et disposent d’un potentiel de développement structurel : immobilier médecine de ville, résidence senior.
  • L’immobilier de bureaux :  les biens immobiliers adaptés à la situation post-covid seront privilégiés : démarche ESG, qualité d’implantation, services apportés.
  • L’immobilier de commerces :  ce secteur a été frappé de décotes post-covid. Il peut être opportun de s’intéresser à certains secteurs d’activités, notamment en Allemagne.

 

La fiscalité liée à l’immobilier étant élevée, il faut orienter ses choix vers des enveloppes fiscales pertinentes en fonction de ses objectifs :

-       Acquisition en démembrement de propriété

-       Location meublée non professionnelle

-       Sci à l’Is

-       Fcpr

-       Assurance-vie

-       Contrat de capitalisation

 

Solutions de diversification

 

  • Fonds de dettes privées (20 %) et private Equity (80 %) investis sur valeurs européennes et américaines
  • Fonds sur la thématique de la transition énergétique (distribution annuelle cible de 5%)
  • Fonds Value-Added immobilier (valeur ajoutée apportée par la réhabilitation d’actifs immobiliers) 

 

Solutions complémentaires à approfondir :

 

-       En fonction de la situation personnelle de chacun, le PER est une enveloppe d’investissement à étudier, alliant défiscalisation, préparation de la retraite et transmission.

-       La loi Lemoine introduit la faculté d’avoir recours à des assurances emprunteurs moins onéreuses dans un cadre facilité

-       La mise en place de dispositifs d’épargne salariale (PERE-PERECO) peut permettre dans certains cas d’inclure des dispositifs d’intéressement et de participation pertinents et particulièrement peu onéreux fiscalement et socialement

-       La souscription de parts de fcpi (Fonds commun de placements innovants) permet de conjuguer réduction d’impôts en 2022 et plus-values éventuelles au terme peu fiscalisées.

 

Nous restons à votre écoute, pour vous accompagner dans la gestion de votre patrimoine, les arbitrages de votre épargne,

Et vous souhaitons une agréable fin d’année.

 

Bien à vous,

Philippe de Guizelin

 

 

 

 

 

Point macro économique Avril 2022

 

30 avril 2022

  

PERSPECTIVES DE MARCHE

 

Période de troubles, entre invasion russe de l’Ukraine, inflation durable, remontée des taux et persistance du Covid en Chine

 

  • La croissance mondiale, en raison de ces raisons devrait être abaisser à 3.5 % en 2022.
  • Les économies émergentes et la zone Euro devraient souffrir davantage que d’autres régions, compte-tenu de leur proximité avec le conflit ukrainien.
  • L’inflation mondiale devrait voisiner 7 % et le pic devrait être atteint dans les prochains mois.
  • L’économie mondiale semble toutefois être en mesure d’absorber la hausse du pétrole et du resserrement monétaire.
  • Aux Etats-Unis, les ménages ont un endettement sain. L’épargne présente devrait constituer un amortisseur solide.
  • La situation est plus compliquée en zone Euro en raison des augmentations des matières premières. Les indicateurs témoignent d’une baisse de la consommation susceptible de tendre vers une récession.
  • En Chine, la flambée des nouveaux cas de Covid avec le confinement associé, nuiront à court-terme au redressement de l’activité économique.
  • L’indicateur de liquidité continue à se dégrader en raison des resserrements monétaires opérés au Royaume-Uni et aux Etats-Unis.
  • L’inflation redevient un sujet majeur contrairement à l’hypothèse de déflation qui semblait incontournable.
  • Il semblerait que les relocalisations d’entreprises, la démondialisation consécutive au Covid et à la guerre en Ukraine, la reconstitution des stocks, la lutte contre le réchauffement climatique, les politiques monétaires de soutien sont des arguments de nature à envisager une inflation élevée et durable.
  • Les banques centrales ont donc une équation difficile à résoudre : réduire la taille de leurs bilans, remonter les taux d’intérêts, sans casser la croissance.
  • Le scénario envisagé est vraisemblablement de remonter les taux d’intérêt qui demeureraient cependant inférieurs à l’inflation. Les taux réels resteraient négatifs. Les Etats se désendetteraient ainsi. Les épargnants détenant des obligations, du fonds euros ainsi que les retraités (en cas de retraites peu indexées) seraient les principaux perdants.

 

 

LES STRATEGIES DANS CE CONTEXTE

 

Les classes d’actifs à privilégier sont :

 

Le monétaire

  • La rémunération des actifs monétaires est négative. Cependant, leur liquidité immédiate en cas de choc de marché, leur confère un intérêt en cas de d’exigence des capitaux sous un horizon inférieur à 2 ans.

 

Les obligations

  • Position neutre sur les obligations. Les remontées de taux d’intérêt sont pénalisantes pour cette classe d’actifs. Le taux à 10 ans français est ainsi passé de 0.19 % au 1er janvier à 1.39 % au 22/4.
  • Biais positif sur les obligations à maturités courtes, les obligations d’entreprises américaines et les obligations chinoises.

 

Les actions

La volatilité devrait perdurer sur les mois à venir.

 

  • Neutre sur les actions :

 

  • Les thématiques cycliques semblent à court-terme plus pertinentes : secteur financier, constructions, santé, matières premières, or. Les secteurs liés aux infrastructures d’énergie et de distribution d’eau sont à priori plus préservés des effets négatifs de l’inflation.
  • Les thématiques portant sur la transition énergétique, les secteurs digitaux, le luxe et la santé peuvent être investies dans une optique long terme
  • Le marché chinois semble intéressant dans une perspective moyen-terme

  

 L’immobilier 

  • Résidentiel : ce segment continue à offrir à moyen terme, une croissance stable avec une grande visibilité, même s’il reste potentiellement sensible à une remontée des taux d’intérêt.
  • Les actifs de santé bénéficient de rendement élevé eu égard à leur rareté relative et disposent d’un potentiel de développement structurel : immobilier médecine de ville, résidence senior.
  • L’immobilier de bureaux :  les biens immobiliers adaptés à la situation post-covid seront privilégiés : démarche ESG, qualité d’implantation, services apportés.
  • L’immobilier de commerces :  ce secteur a été frappé de décotes post-covid. Il peut être opportun de s’intéresser à certains secteurs d’activités.

 

La fiscalité liée à l’immobilier étant élevée, il faut orienter ses choix vers des enveloppes fiscales pertinentes en fonction de ses objectifs :

 

-       Acquisition en démembrement de propriété

-       Location meublée non professionnelle

-       Sci à l’Is

-       Fcpr

-       Assurance-vie

-       Pea

 

 

 

Solutions de diversification

  • Crowdfunding immobilier
  • Fonds de dettes privées
  • Fonds Value-Added immobilier (valeur ajoutée apportée par la réhabilitation d’actifs immobiliers) 

 

 

 

Nous restons à votre écoute, pour vous accompagner dans la gestion de votre patrimoine,

 

Et opérer les ajustements nécessaires sur les mois à venir.

 

 

 

Bien à vous,

 

Philippe de Guizelin

 

 

 

 

 

 

Point macro économique Juillet 2022

 

31 juillet 2022 

 

PERSPECTIVES DE MARCHE

Un premier semestre éprouvant, marqué par une baisse généralisée de toutes les classes d’actifs…hormis l’immobilier…jusqu’à présent.

  • L’inflation mondiale autour de 8 %, est au plus haut depuis 40 ans.
  • Pour juguler cette inflation, les banques centrales ont adopté un durcissement de leurs politiques monétaires, conduisant à une remontée rapide des taux d’intérêts obligataires.
  • De ce fait, les valorisations des actifs (obligations, actions) se sont dégonflées.Dans ces conditions, les perspectives économiques se détériorent dans un contexte géopolitique global assez anxiogène.
    • Entre – 10 % et - 30 % sur les marchés actions selon les secteurs et zones géographiques
    • Entre – 10 % et 20 % sur les marchés obligataires
  • Les craintes portent désormais sur la possibilité d’une récession en fin d’année.

Les perspectives :

  • Les banques centrales dont la mission principale est la maîtrise de l’inflation, semblent l’assumer : le prix à payer pour combattre l’inflation sera peut-être une récession brutale. A date, la croissance mondiale est estimée à 3 % en 2022 contre 4.5 % attendue en début d’année.

Les perspectives de croissance sont attendues en baisse sur 2023 en raison de la consommation des ménages, de la dépendance énergétique, et de la baisse notable de l’effet richesse.

  • Une inflation plus élevée sera la norme : les relocalisations d’entreprises, la démondialisation consécutive au Covid et à la guerre en Ukraine, la reconstitution des stocks, la lutte contre le réchauffement climatique, les politiques monétaires de soutien sont des facteurs d’inflation durable.
  • Un facteur de risque réside dans le contexte géopolitique et les risques sociaux
  • Plusieurs pays sont ou vont être affectés par la hausse des prix alimentaires et d’énergies. Les revendications légitimes sont en opposition avec parfois des Etats exsangues.

    Dans plusieurs grands pays de la zone Euro, la gouvernance politique est assez faible alimentant un risque de désaccord sur les règles budgétaires et des conséquences sur la volatilité du marché des dettes souveraines.

    Les tensions entre la Chine et les Etats-Unis sont persistantes.

 

LES STRATEGIES DANS CE CONTEXTE

Les classes d’actifs à privilégier sont :

 

Le monétaire

  • La rémunération des actifs monétaires est légèrement négative. Cependant, leur liquidité immédiate en cas de volatilité de marché, leur confère toujours un intérêt en cas de besoin de financement CT.

 

Les obligations

  • Position neutre sur les obligations. Les remontées de taux d’intérêt sont pénalisantes pour cette classe d’actifs. Le taux à 10 ans français est ainsi passé de 0.19 % au 1er janvier à 1.79 % au 22/7.
  • Biais positif sur les obligations à maturités courtes, les obligations d’entreprises américaines et les obligations chinoises.
  • Les obligations haut-rendement semblent attractives malgré une volatilité encore probable. Avec des rendements autour de 6 %, le portage offre un coussin de protection dans un contexte où les entreprises sont des conditions financières satisfaisantes.

 

Les actions

 

La volatilité devrait perdurer sur les mois à venir même si les entreprises semblent avoir des bilans sains. Néanmoins, les marges devraient être progressivement impactées par les différentes hausses de matières premières, de l’énergie et des salaires. Les valorisations des actions sont redevenues sur des niveaux moyens de 10 ans.

 

  • Neutre sur les actions :
  • Les thématiques cycliques semblent à court-terme plus pertinentes : secteur financier, constructions, santé, matières premières, or. Les secteurs liés aux infrastructures d’énergie et de distribution d’eau sont à priori plus préservés des effets négatifs de l’inflation.
  • Les thématiques portant sur la transition énergétique, les secteurs digitaux, le luxe et la santé peuvent être investies dans une optique long terme
  • Le marché chinois offre un point d’entrée attractif en raison de sa valorisation, des assouplissements monétaires et fiscaux en cours

 

 L’immobilier

 

  • Résidentiel : ce segment continue à offrir à moyen terme, une croissance stable avec une grande visibilité, même s’il reste sensible à une remontée des taux d’intérêt qui voisineront probablement 2.5 % sur 20 ans en fin d’année.
  • Les actifs de santé bénéficient de rendements élevés eu égard à leur rareté relative et disposent d’un potentiel de développement structurel : immobilier médecine de ville, résidence senior.
  • L’immobilier de bureaux :  les biens immobiliers adaptés à la situation post-covid seront privilégiés : démarche ESG, qualité d’implantation, services apportés.
  • L’immobilier de commerces :  ce secteur a été frappé de décotes post-covid. Il peut être opportun de s’intéresser à certains secteurs d’activités.

 

La fiscalité liée à l’immobilier étant élevée, il faut orienter ses choix vers des enveloppes fiscales pertinentes en fonction de ses objectifs :

-       Acquisition en démembrement de propriété

-       Location meublée non professionnelle

-       Sci à l’Is

-       Fcpr

-       Assurance-vie

-       Pea

 

Solutions de diversification

 

  • Fonds de dettes privées
  • Fonds Value-Added immobilier (valeur ajoutée apportée par la réhabilitation d’actifs immobiliers) 

 

Solutions complémentaires à approfondir :

 

-       En fonction de la situation personnelle de chacun, le PER est une enveloppe d’investissement à étudier, alliant défiscalisation et préparation de la retraite.

-       La loi Lemoine introduit la faculté d’avoir recours à des assurances emprunteurs moins onéreuses dans un cadre facilité

-       La mise en place de dispositifs d’épargne salariale (PERE-PERECO) peut permettre dans certains cas d’inclure des dispositifs d’intéressement et de participation pertinents et particulièrement peu onéreux fiscalement et socialement

 

Nous restons à votre écoute, pour vous accompagner dans la gestion de votre patrimoine,

Et vous souhaitons un bel été.

 

Bien à vous,

Philippe de Guizelin

 

 

 

Solutions de diversification

  • Crowdfunding immobilier
  • Fonds de dettes privées
  • Fonds Value-Added immobilier (valeur ajoutée apportée par la réhabilitation d’actifs immobiliers) 

 

 

Nous restons à votre écoute, pour vous accompagner dans la gestion de votre patrimoine,

 

Et opérer les ajustements nécessaires sur les mois à venir.

 

 

 

Bien à vous,

 

Philippe de Guizelin

 

 

 

 

 

 

Point macro économique Janvier 2022

30 janvier 2022

PERSPECTIVES DE MARCHE

Prudence …entre inflation durable et remontée des taux

 

  • En raison de la rapidité de sa propagation, le variant Omicron a une nouvelle fois restreint les déplacements, ce qui suscite l’inquiétude des investisseurs sur les retombées économiques dans certaines régions du monde.
  • Néanmoins, le redressement mondial ne fléchit pas, grâce à un marché du travail solide, à la hausse de la demande de services et à des bilans d’entreprises sains. Le niveau élevé de l’épargne des ménages peut également amortir le choc : le FMI prévoit un taux d’épargne brut mondial historique de 28% en 2022.
  • Les indicateurs du cycle économique montrent que la croissance de l’économie mondiale devrait atteindre 5 % en 2022.
  • Le moral des ménages américain et un excédent d’épargne d’environ 2 200 milliards de dollars US devraient également permettre une croissance robuste de l’emploi dans les mois à venir.
  • L'inflation a grimpé à son rythme le plus rapide depuis 1982 avec 6,8%.
  • Un pic d’inflation devrait être atteint début 2022, ce qui devrait inciter la Réserve fédérale américaine à relever ses taux d’intérêt d’ici à juin 2022. Elle a récemment annoncé son intention de mettre fin à ses achats d’actifs d’ici au mois de mars.
  • L’économie de la zone euro continue de résister, même si les retombées économiques liées à un retour des restrictions de déplacement et aux perturbations persistantes des chaînes d’approvisionnement viennent troubler les perspectives.
  • Néanmoins, une croissance économique de 4,4% dans la région est envisagée, ce qui est supérieur au consensus du marché.
  • Les conditions d’accès aux liquidités aux États-Unis deviennent négatives alors que la Fed entreprend de freiner une inflation en hausse en durcissant sa politique monétaire. La situation est très différente en Chine après la baisse du taux de réserves obligatoires de 50 points de base en décembre par la Banque populaire de Chine (BPC).
  • Ce dernier assouplissement de la Banque Populaire de Chine devrait permettre une relance monétaire d’environ 1 200 milliards de RMB à long terme, soit l’équivalent de 1% du PIB. Le rythme trimestriel des injections de liquidités de la BPC s’élève à 232 milliards de dollars, de loin le plus rapide de toutes les grandes banques centrales.

 

LES STRATEGIES DANS CE CONTEXTE

 Les classes d’actifs à privilégier sont :

 

Le monétaire

  • La rémunération des actifs monétaires est négative. Cependant, leur liquidité immédiate en cas de choc de marché, leur confère un intérêt en cas de d’exigence des capitaux sous un horizon inférieur à 2 ans.

 

Les obligations

  • Position sous-pondérée sur les obligations et les marchés de crédit de manière générale et aux Etats-Unis en particulier. Les probables remontées de taux d’intérêt sont pénalisantes pour cette classe d’actifs.
  • Neutre sur les obligations à maturité courte et obligation chinoise.

 

Les actions

Neutre sur les actions :

  • Biais positif pour les actions européennes et Royaume-Uni,
  • Biais positif pour les actions de petites et moyennes capitalisations
  • Le marché chinois semble intéressant dans une perspective moyen-terme
  • Les thématiques cycliques semblent à court-terme plus pertinentes : banques, constructions, santé

 

 L’immobilier

  • Résidentiel : ce segment continue à offrir à moyen terme, une croissance stable avec une grande visibilité, même s’il reste potentiellement sensible à une remontée des taux d’intérêt.
  • Les actifs de santé bénéficient de rendement élevé eu égard à leur rareté relative et disposent d’un potentiel de développement : immobilier médecine de ville, résidence senior.
  • L’immobilier de bureaux :  les biens immobiliers adaptés à la situation post-covid seront privilégiés : démarche ESG, qualité d’implantation, services apportés.

 

 

La fiscalité liée à l’immobilier étant élevée, il faudra orienter ses choix vers des enveloppes fiscales pertinentes en fonction de ses objectifs :

 

  • Acquisition en démembrement de propriété
  • Location meublée non professionnelle
  • Sci à l’Is
  • Fcpr
  • Assurance-vie
  • Pea

 

Solutions de diversification

 

  • Crowdfunding immobilier
  • Fonds de dettes privées
  • Fonds Value-Added immobilier (valeur ajoutée apportée par la réhabilitation d’actifs immobiliers) 

 

Nous sommes à vos côtés en ce début d’année, pour vous accompagner dans la gestion de votre patrimoine,

Et vous renouvelons tous nos meilleurs vœux pour 2022 !

 

Bien à vous,

Philippe de Guizelin