de Guizelin Patrimoine et Conseil

Point macro économique Novembre 2024

05/11/2024

PERSPECTIVES DE MARCHE

Environnement économique global

États-Unis

  • État des lieux : Croissance en décélération mais l’économie reste vigoureuse, inflation maîtrisée mais avec des ajustements de taux sans doute limités si le marché de l’emploi demeure trop dynamique.
  • Analyse monétaire : La Fed baissera ses taux selon les indicateurs d'inflation et de croissance, sans doute moins qu’anticipé.
  • Impact potentiel : Les taux élevés favorisent des obligations attractives à long terme, mais nécessitent de rester vigilant sur les actions, notamment celles des secteurs sensibles aux taux (sociétés finançant leur croissance avec le crédit).

Europe

  • Situation économique : Croissance ralentie (négative en Allemagne), inflation en baisse également, pression sur la consommation. Elections américaines.
  • Politique monétaire : La BCE a commencé à baisser ses taux, afin d’éviter les risques de récession.
  • Impact : Opportunités sélectives en immobilier et obligations, avec une prudence nécessaire sur les actions des secteurs vulnérables. Le programme de Trump prévoit l’instauration de droits de douane préjudiciables aux exportateurs européens.

Asie et émergents

  • État des lieux : Croissance soutenue mais divergente (Chine en transition, dynamisme en Asie du Sud-Est). Relance chinoise destinée à assurer une croissance de 5 %.
  • Risques et avantages : Dépendance des exportations, tensions géopolitiques.
  • Opportunités : Actions technologiques et de services, en surveillant le secteur immobilier et la stabilité politique en Chine.

Points de vigilance

  • Inflation : Impacts mondiaux sur les coûts de production et le pouvoir d'achat, influençant les taux de rendement.
  • Tensions géopolitiques : Menaces pesant sur l’Europe de l'Est et en Asie (Taïwan), potentiellement perturbatrices pour les marchés.
  • Risques de liquidité : Importance de surveiller les conditions de crédit, qui influencent la volatilité.
  • Durabilité et régulation : Nouveaux cadres législatifs en Europe, impactant les obligations vertes et les fonds ESG.

 

 

LES STRATEGIES DANS CE CONTEXTE

 

Les classes d’actifs à privilégier sont :

Le monétaire 

  • La rémunération des actifs monétaires, offre encore des rendements voisins de 2.5 %.

 

Adapté pour des placements de trésorerie court terme

 

Les obligations

  • Biais positif sur les obligations
  • Le fonds Euro : lors de nouvelles souscriptions, il est possible d’obtenir des performances de 4 à 4.5 % sur 2024 et 2025. Néanmoins en l’absence de taux boosté, le rendement attendu ne devrait pas excéder 1.5 à 2 %.
  • Les obligations d’entreprise « corporate » (qualité de signature) offre actuellement des rendements supérieurs à 4 % sur des maturités de 4 ans.
  • Les obligations à haut-rendement (high Yield) sur des maturités courtes
  • Obligation d’Etat américaine 10 ans : taux de 4,25 % à date
  • Dettes pays émergents en devise locale : Les obligations des marchés émergents offrent de bonnes opportunités, en particulier dans les pays comme l’Inde, l’Indonésie et certaines parties de l’Amérique latine

 

 

Les actions

Les actions restent la classe d’actifs qui protège le mieux son épargne de l’augmentation des prix sur le long terme

  • Neutralité sur les marchés actions 
  • La santé : ce secteur défensif de haute qualité décorrélé des tendances de consommation est recommandé. En outre, l'exposition du secteur de la santé aux besoins croissants de la Chine en matière de produits pharmaceutiques est aujourd’hui sous-estimée
  • La technologie : les sociétés technologiques européennes présentent des bilans solides et génèrent d’importants flux de trésorerie, ce qui soutient leurs perspectives de croissance et justifie des niveaux de valorisation plus élevés. Les tendances à long terme en faveur de l'intelligence artificielle resteront favorables malgré des périodes de volatilité attendues.
  • Les actions américaines restent structurellement incontournables dans les allocations : les petites et moyennes capitalisations seront privilégiées, le nasdaq battant record sur record.
  • Les thématiques portant sur les banques, l’énergie et la chimie sont attractives, de manière conjoncturelle
  • Les marchés chinois ont rebondi nettement suite à la relance. Une poursuite du rebond est envisageable.

 

 

 

 L’immobilier

Le secteur a été affecté par la remontée des taux d’intérêts :

 

-       Les ménages ont une moindre capacité d’endettement (environ 30% d’entre eux)

 

-       Les rendements locatifs sont concurrencés par les taux obligataires plus rémunérateurs que par le passé

 

Une correction des prix est en cours depuis début 2023 sur l’ensemble des marchés immobiliers

 

Une reprise du marché est envisagée plus vraisemblablement pour 2025.

 

Il est nécessaire d’être prudent avant d’investir, car la fiscalité pourrait évoluer défavorablement selon le projet de loi de finances 2025 voté.

 

 Nos convictions :

 

  • Résidentiel : ce segment continue à offrir à long terme, une croissance stable avec une grande visibilité. La faiblesse du nombre de l’offre (constructions neuves en baisse) et l’impact de la loi Climat contribue à la résilience de cette classe d’actifs.
  • Les actifs de santé bénéficient de rendements récurrents avec un bonne visibilité (baux longs), eu égard à leur rareté relative et disposent d’un potentiel de développement structurel : immobilier médecine de ville, résidence senior.
  • Les actifs de commerce : logistique et zone retail
  • Il existe dès à présent de belles opportunités pour investir dans l’immobilier sous forme de scpi. Des véhicules de constitution récente, disposant de cash, ont la possibilité de déployer les capitaux dans des conditions de marchés très attractives : Les rendements attendus vont de 6 à 7 %. Dans l’hypothèse d’une baisse des taux dans les années à venir, cela pourrait augurer également de plus-values attractives.

 

 

 

Solutions de diversification

  • Fonds de dettes privées (20 %) et private Equity (80 %) investis sur valeurs européennes et américaines
  • Fonds de dettes privées sur la thématique des infrastructures

 

 

 

Solutions de défiscalisation

  • PER, Epargne Salariale
  • Groupements Forestier, Viticole, Foncier.

 

 

 

Nous restons à votre écoute en cette fin d’année, pour vous accompagner dans la gestion de votre patrimoine, échanger sur les solutions de placements attractives, et les orientations de votre épargne.

Bien à vous,

Philippe de Guizelin

 

 

 

 

Point macro économique Juillet 2024

31/7/2024

PERSPECTIVES DE MARCHE

Après un mouvement de hausse quasi linéaire pour la plupart des classes d'actifs au premier trimestre, le deuxième trimestre a été plus mitigé. Les marchés financiers semblent en proie à certaines faiblesses, du ralentissement économique aux indicateurs techniques à des niveaux élevés, en passant par des valeurs technologiques moins bien orientées et les incertitudes électorales.

Il est peu probable que la saison des résultats qui s’annonce apporte un quelconque soulagement. Serait-ce le calme avant la tempête ?

La macro-économie montre des signes de faiblesse. Aux États Unis, les tendances récentes indiquent un essoufflement des attentes de croissance, l'indicateur de surprise économique américain passant en territoire négatif. Parallèlement, le taux de chômage américain a atteint 4.1 % franchissant la barre des 4 % pour la première fois depuis la crise du COVID. Historiquement, lorsque cela s'est produit, une hausse rapide du taux de chômage a suivi

En Europe, la baisse significative des indices PMI (manufacturier), le recul de l'indice IFO du climat des affaires en Allemagne et le fort repli des indicateurs de surprise suggèrent que la reprise reste fragile L'incertitude politique en France n'arrange pas les choses.

En outre, les effets des restrictions sur le transport maritime en mer Rouge et dans le canal de Panama se font sentir à l'échelle mondiale. Le commerce international subit d'importantes perturbations en raison de l'augmentation des coûts de frêt et des goulots d’étranglement des chaînes d'approvisionnement. L'impact sur la croissance du PIB mondial ne sera pas négligeable.

Malgré le ralentissement économique en toile de fond, les marchés financiers ont globalement progressé. Ce comportement en apparence contre-intuitif découle du fait qu'un affaiblissement de l'économie renforce les perspectives de baisse des taux par les banques centrales. Tant que la Fed laisse la porte ouverte à une première baisse en septembre, les marchés lui accordent le bénéfice du doute et portent un regard positif sur des données négatives.

Cependant, le risque de déception est élevé si au moins deux baisses de taux n'ont pas lieu avant la fin de l'année 2024. Le scénario de deux baisses de taux reste le scénario central, avec une normalisation de la hausse des prix, une décélération des salaires, et des prix de l'énergie qui évoluent désormais dans une fourchette basse.

La situation est bien différente pour la BCE, la croissance économique restant morose en zone euro et l’inflation poursuivant sa trajectoire vers les 2 %. En ce sens, les mauvaises nouvelles font en effet figure de bonnes nouvelles, dans une logique de poursuite de la baisse des taux.

Le risque politique agit comme un vent contraire. En cette année 2024 où près de la moitié de la population mondiale se rend aux urnes, l'incertitude électorale pèse sur les perspectives économiques et amplifie la probabilité d'un marché plus instable au second semestre Les rebondissements des prochaines élections américaines ne manqueront pas d’agiter les marchés Une victoire de Donald Trump représente un risque pour l'Europe, mais pourrait bénéficier aux actions américaines (petites capitalisations, valeurs cycliques domestiques, banques, technologie, santé, énergie) À l'inverse, les actions européennes et chinoises seraient les perdantes d’un tel scénario, en particulier pour les secteurs orientés vers l'exportation comme l'automobile et les semi-conducteurs.

Une autre question macroéconomique liée à la politique américaine concerne la manière dont l'offre de main-d'oeuvre pourrait être contrainte en cas de remise en question de la politique migratoire.

Les indicateurs techniques sont proches d’un sommet pour les actifs risqués.

Le sentiment de marché actuel reflète un net besoin de nouvelles positives pour maintenir la dynamique d’activité, tandis que toute mauvaise nouvelle pourrait entraîner des baisses plus importantes et généralisées des marchés financiers. Selon une récente enquête mondiale de JP Morgan, seuls 17 % des investisseurs sont susceptibles d'augmenter leur exposition aux actions, contre 34 % il y a trois mois l'un des chiffres les plus bas depuis deux ans.

 

LES STRATEGIES DANS CE CONTEXTE

Les classes d’actifs à privilégier sont :

 

Le monétaire

  • La rémunération des actifs monétaires, sous forme de sicav offre encore des rendements voisins de 3 %.

Adapté pour des placements de trésorerie court terme

 

Les obligations

  • Biais positif sur les obligations
  • Le fonds Euro retrouve des couleurs. Lors de nouvelles souscriptions, il est possible d’obtenir des performances de 4 à 4.5 % sur 2024 et 2025.
  • Les obligations d’entreprise « corporate » (qualité de signature) offre actuellement des rendements supérieurs à 4,5 % sur des maturités de 4 ans.
  • Les obligations à haut-rendement (high Yield) sur des maturités courtes
  • Obligation d’Etat américaine : taux de 4,2 % à date
  • Dettes pays émergents en devise locale : Les obligations des marchés émergents offrent de bonnes opportunités, en particulier dans les pays comme l’Inde, l’Indonésie et certaines parties de l’Amérique latine

 

Les actions

 

Les actions restent la classe d’actifs qui protège le mieux son épargne de l’augmentation des prix sur le long terme

  • Neutralité sur les marchés actions 
  • La santé : ce secteur défensif de haute qualité décorrélé des tendances de consommation est recommandé. En outre, l'exposition du secteur de la santé aux besoins croissants de la Chine en matière de produits pharmaceutiques est aujourd’hui sous-estimée
  • La technologie : les sociétés technologiques européennes présentent des bilans solides et génèrent d’importants flux de trésorerie, ce qui soutient leurs perspectives de croissance et justifie des niveaux de valorisation plus élevés. Les tendances à long terme en faveur de l'intelligence artificielle resteront favorables malgré des périodes de volatilité
  • Les actions américaines restent structurellement incontournables dans les allocations : les petites et moyennes capitalisations seront privilégiées.
  • Les thématiques portant sur les banques, l’énergie et la chimie sont attractives, de manière conjoncturelle
  • Les marchés émergents et chinois sont peu chers…et un regain d’intérêt attirera les capitaux… un jour !

 

 L’immobilier

Le secteur a été affecté par la remontée des taux d’intérêts :

  •   Les ménages ont une moindre capacité d’endettement (environ 30% d’entre eux)
  •   Les rendements locatifs sont concurrencés par les taux obligataires plus rémunérateurs que par le passé

Une correction des prix est en cours depuis début 2023 sur l’ensemble des marchés immobiliers

Une reprise du marché est envisagée plus vraisemblablement pour 2025.

Il est nécessaire d’être prudent avant d’investir, car la fiscalité pourrait évoluer en fonction des majorités de gouvernement.

 

Nos convictions :

  • Résidentiel : ce segment continue à offrir à long terme, une croissance stable avec une grande visibilité. La faiblesse du nombre de l’offre (constructions neuves en baisse) et l’impact de la loi Climat atténue la baisse de cette classe d’actifs.
  • Les actifs de santé bénéficient de rendements récurrents avec un bonne visibilité (baux longs), eu égard à leur rareté relative et disposent d’un potentiel de développement structurel : immobilier médecine de ville, résidence senior.
  • Les actifs de commerce : logistique et zone retail
  • Il existe dès à présent de belles opportunités pour investir dans l’immobilier. Des véhicules de constitution récente, disposant de cash, ont la possibilité de déployer les capitaux dans des conditions de marchés très attractives : Les rendements attendus vont de 6 à 8 %. Dans l’hypothèse d’une baisse des taux dans les années à venir, cela pourrait augurer également de plus-values attractives.

 

Solutions de diversification

  • Fonds de dettes privées (20 %) et private Equity (80 %) investis sur valeurs européennes et américaines
  • Fonds de dettes privées sur la thématique des infrastructures

 

Solutions de défiscalisation 

  • PER, Epargne Salariale
  • Groupements Forestier, Viticole, Foncier.
  • Girardin Industrie

 

Nous restons à votre écoute, pour vous accompagner dans la gestion de votre patrimoine, échanger sur les solutions de placements attractives, et les orientations de votre épargne.

 

Bien à vous,

Philippe de Guizelin

 

 

Point macro économique janvier 2024

31/1/2024

PERSPECTIVES DE MARCHE

Une euphorie de fin d’année sur les marchés obligataires et actions liées à des anticipations de baisse des taux…mais en 2024, des perspectives de croissance dans les pays développés plus faibles que leur potentiel

 

Le scénario dominant table sur une croissance faible et à une poursuite du repli de l’inflation (autour de 2.7 % dans les économies développées).

Les banques centrales sont toujours à la manœuvre : l’inflation n’est plus suffisamment élevée pour constituer une contrainte majeure pour les économies. Mais elle reste suffisamment élevée pour dissuader les banques centrales de prendre des mesures qui soient de nature à relancer l’inflation.

Le consensus parie sur une baisse des taux…qui pourrait être plus lente que prévue dans sa mise en œuvre.

Les facteurs d’instabilité ne manquent pas :

  • Géopolitique : tension au Moyen Orient, Usa/Chine, Chine/Taiwan, Chine/Philippines, Mer Rouge, Ukraine/Russie, Serbie, Inde/Pakistan/Bengladesh.
  • Politique : 40 % du PIB mondial pourrait changer de camp à l’occasion d’élections en 2024.
  • La reprise chinoise attendue, est plus qu’hypothétique, car les mesures de relance sont faibles. La Chine ne sera pas le relais de croissance espéré en 2024.
  • La hausse des taux d’intérêt a fragilisé les pays et les entreprises fortement endettés

 

LES STRATEGIES DANS CE CONTEXTE

 

Les classes d’actifs à privilégier sont :

 

Le monétaire

 

  • La rémunération des actifs monétaires, sous forme de sicav offre encore des rendements voisins de 3 %.

Adapté pour des placements de trésorerie court terme

 

Les obligations

 

  • Le fonds Euro retrouve des couleurs. Lors de nouvelles souscriptions, il est possible d’obtenir des performances de 4 à 5 % sur 2024 et 2025.
  • Obligations d’entreprises à duration courte (rendement à date voisin de 4.5 %) avec une duration de 15 mois
  • Les obligations d’entreprise « corporate » (belle qualité de signature) offre actuellement des rendements supérieurs à 4 % sur des maturités de 5 ans.
  • Les obligations haut-rendement dans le cadre de fonds datés sont attractives. Un fonds à échéance consiste à acheter des obligations dont le terme est aligné avec l’échéance du fonds et à les conserver jusqu’à maturité quelles que soient les fluctuations de marché. Sans défaut des émetteurs en portefeuille, un fonds à échéance a la capacité de conserver son objectif de rendement cible initial. L’évolution des marchés n’aura ainsi que peu d’incidence pour un investisseur présent tout au long de la vie du produit. Avec des rendements autour de 6 %, le portage conserve un coussin de protection.
  • Obligation d’Etat américaine : taux de 4 % à date
  • Dettes pays émergents en devise locale: Les obligations des marchés émergents offrent de bonnes opportunités, en particulier dans les pays qui viennent occuper la place laissée par la Chine dans les échanges directs avec les États-Unis. C’est le cas notamment de l’Inde, de l’Indonésie et de certaines parties de l’Amérique latine

 

 

Les actions

 

Les prévisions de croissance des bénéfices et les marges bénéficiaires des entreprises seront progressivement revues en baisse sur les prochains mois. Néanmoins, dans des périodes d’inflations, les actions restent la classe d’actifs qui protège le mieux son épargne de l’augmentation des prix.

 

  • Neutralité sur les marchés actions 
  • Les actions américaines restent incontournables malgré des valorisations élevées
  • Les petites et moyennes capitalisations sont meilleur marché que les grandes capitalisations.
  • Le redressement de la bourse japonaise se poursuit

 

  • Les thématiques portant sur l’intelligence artificielle, le luxe « ultra-premium », les biotechs, la sécurité, peuvent être investies dans une optique moyen terme.
  • Les marchés émergents et chinois sont peu chers…mais ils n’attirent pas les capitaux pour le moment

 

 L’immobilier

Le secteur est affecté par la remontée des taux d’intérêts :

  • Les ménages ont une moindre capacité d’endettement (environ 30% d’entre eux)
  • Les rendements locatifs sont concurrencés par les taux obligataires plus rémunérateurs que par le passé

 

Parallèlement, d’autres facteurs sont pénalisants :

  • -       La politique de zéro artificialisation des sols
  • -       Le coût des matières premières et des travaux
  • -       La mise en œuvre de la loi Climat
  • -       Absence de volonté politique

 

Nos convictions :

  • Résidentiel : ce segment continue à offrir à long terme, une croissance stable avec une grande visibilité. La faiblesse du nombre de l’offre (constructions neuves en baisse) et l’impact de la loi Climat atténue la baisse de cette classe d’actifs.
  • Les actifs de santé bénéficient de rendements élevés eu égard à leur rareté relative et disposent d’un potentiel de développement structurel : immobilier médecine de ville, résidence senior.
  • Les actifs de commerce : logistique et zone retail
  • Il existe dès à présent de belles opportunités pour investir dans l’immobilier. Des véhicules de constitution récente, disposant de cash, ont la possibilité de déployer leur capitaux dans des conditions de marchés très attractives : Les rendements attendus vont de 6 à 10 %. Dans l’hypothèse d’une baisse des taux dans les années à venir, cela pourrait augurer également de plus-values attractives.

 

Solutions de diversification

 

  • Fonds de dettes privées (20 %) et private Equity (80 %) investis sur valeurs européennes et américaines
  • Fonds de dettes privées sur la thématique des infrastructures

 

Solutions de défiscalisation

 

  • PER, Epargne Salariale
  • Groupements Forestier, Viticole, Foncier.
  • Girardin Industrie

 

Nous restons à votre écoute, pour vous accompagner dans la gestion de votre patrimoine, échanger sur les solutions de placements attractives, et les orientations de votre épargne.

 

Bien à vous,

Philippe de Guizelin

 

 

Point macro économique Mai 2024

30/4/2024

PERSPECTIVES DE MARCHE

La tendance désinflationniste se poursuit. La banque centrale européenne va amorcer une baisse des taux.

 

Amélioration de l'activité économique et davantage de surprises positives pour l’Europe que pour les

États Unis

Contrairement aux États Unis, l'Indice de surprises économiques pour la zone euro suit une trajectoire ascendante depuis novembre 2023 avec des niveaux suggérant que les publications économiques ont constamment surpassé les attentes. Entre temps, l’Europe profite d'un redressement du cycle industriel. À cet égard, l'indice composite des directeurs d'achat (pour la zone euro a récemment augmenté de 49 2 à 50 3 passant ainsi en territoire expansionniste.

La BCE n’attendra pas la FED pour amorcer un assouplissement monétaire

La tendance désinflationniste se poursuit, et les attentes du marché indiquent que la BCE abaissera ses taux plus tôt que la FED. Après avoir initié son cycle de resserrement à la mi 2022, la BCE se tient désormais prête à dérouler sa politique accommodante et ce, dès la réunion du mois de juin. Trois baisses de taux par la BCE sont anticipées en 2024. Il est intéressant de noter que ce mouvement d'assouplissement devrait précéder des actions similaires de la Réserve fédérale américaine. La possibilité d'une baisse des taux en juin par les homologues américains, en particulier après des données plus solides que prévu sur l'emploi 303 000 emplois non agricoles créés en avril contre 214 000 attendus) et des chiffres décevants sur l'inflation, est désormais remise en question par les marchés. Historiquement, les actions ont réagi positivement aux baisses de taux, en particulier lorsqu'aucune récession n'est imminente.

Les actions européennes devraient bénéficier de cette politique monétaire favorable.

Les estimations de bénéfices par action (pour 2024 demeurent modestes en Europe, tant pour le premier trimestre que pour l’année entière. Ces estimations restent modestes et relativement faibles au regard de l'amélioration des conditions économiques. Une croissance moyenne à un chiffre est réalisable pour l'exercice 2024 compte tenu des effets de base favorables, en particulier pour les matières premières, tandis que la croissance du PIB proche de la tendance devrait préserver les marges et le chiffre d'affaires.

 

LES STRATEGIES DANS CE CONTEXTE

Les classes d’actifs à privilégier sont :

 

Le monétaire

 

  • La rémunération des actifs monétaires, sous forme de sicav offre encore des rendements voisins de 3 %.

Adapté pour des placements de trésorerie court terme

 

Les obligations

 

  • Le fonds Euro retrouve des couleurs. Lors de nouvelles souscriptions, il est possible d’obtenir des performances de 4 à 4.5 % sur 2024 et 2025.
  • Obligations d’entreprises à duration courte (rendement à date voisin de 4.5 %) avec une duration de 15 mois
  • Les obligations d’entreprise « corporate » (qualité de signature) offre actuellement des rendements supérieurs à 4,5 % sur des maturités de 4 ans.
  • Obligation d’Etat américaine : taux de 4,5 % à date
  • Dettes pays émergents en devise locale : Les obligations des marchés émergents offrent de bonnes opportunités, en particulier dans les pays comme l’Inde, l’Indonésie et certaines parties de l’Amérique latine

 

Les actions

 

Les actions restent la classe d’actifs qui protège le mieux son épargne de l’augmentation des prix.

 

  • Neutralité sur les marchés actions 
  • Le luxe : le secteur du luxe a récemment connu une forte dévalorisation en raison des inquiétudes concernant la Chine et les taux de croissance futurs. Toutefois, la reprise attendue de l’économie chinoise devrait stimuler la demande pour les produits de luxe
  • La santé : ce secteur défensif de haute qualité décorrélé des tendances de consommation est recommandé. En outre, l'exposition du secteur de la santé aux besoins croissants de la Chine en matière de produits pharmaceutiques est aujourd’hui sous-estimée
  • La technologie : les sociétés technologiques européennes présentent des bilans solides et génèrent d’importants flux de trésorerie, ce qui soutient leurs perspectives de croissance et justifie des niveaux de valorisation plus élevés. Les tendances séculaires à long terme en faveur de l'intelligence artificielle restent favorables
  • Les actions américaines restent structurellement incontournables dans les allocations, malgré des valorisations élevées
  • Les thématiques portant sur les banques, l’énergie et la chimie sont attractives, de manière conjoncturelle
  • Les marchés émergents et chinois sont peu chers…et ils commencent à nouveau, à attirer les capitaux.

 

 L’immobilier

Le secteur a été affecté par la remontée des taux d’intérêts :

-       Les ménages ont une moindre capacité d’endettement (environ 30% d’entre eux)

-       Les rendements locatifs sont concurrencés par les taux obligataires plus rémunérateurs que par le passé

Une correction des prix est en cours depuis début 2023 sur l’ensemble des marchés immobiliers

Une reprise du marché est envisagée pour le deuxième semestre 2024.

 

Nos convictions :

  • Résidentiel : ce segment continue à offrir à long terme, une croissance stable avec une grande visibilité. La faiblesse du nombre de l’offre (constructions neuves en baisse) et l’impact de la loi Climat atténue la baisse de cette classe d’actifs.
  • Les actifs de santé bénéficient de rendements récurrents avec un bonne visibilité (baux longs), eu égard à leur rareté relative et disposent d’un potentiel de développement structurel : immobilier médecine de ville, résidence senior.
  • Les actifs de commerce : logistique et zone retail
  • Il existe dès à présent de belles opportunités pour investir dans l’immobilier. Des véhicules de constitution récente, disposant de cash, ont la possibilité de déployer les capitaux dans des conditions de marchés très attractives : Les rendements attendus vont de 6 à 8 %. Dans l’hypothèse d’une baisse des taux dans les années à venir, cela pourrait augurer également de plus-values attractives.

Solutions de diversification

 

  • Fonds de dettes privées (20 %) et private Equity (80 %) investis sur valeurs européennes et américaines
  • Fonds de dettes privées sur la thématique des infrastructures

 

Solutions de défiscalisation

 

  • PER, Epargne Salariale
  • Groupements Forestier, Viticole, Foncier.
  • Girardin Industrie

 

Nous restons à votre écoute, pour vous accompagner dans la gestion de votre patrimoine, échanger sur les solutions de placements attractives, et les orientations de votre épargne.

 

Bien à vous,

Philippe de Guizelin

 

Point macro économique octobre 2023

31/10/2023

PERSPECTIVES DE MARCHE

 

Le ralentissement économique qui s’annonce, pèse

 

 

 

  • Les perspectives pour la plupart des grandes économies développées sont incertaines.
  • La contraction de la croissance des bénéfices des entreprises est loin des prévisions anticipées.
  • Par ailleurs, le fait que les banques centrales soient prêtes à retirer davantage de liquidités du système financier, alors que les pressions inflationnistes demeurent, est une source de préoccupation. Les conditions d’accès aux liquidités devraient rester serrées. L’inflation pourrait s’avérer plus persistante que prévu, notamment en raison du prix du pétrole et de l’alimentation.
  • Les enquêtes sectorielles pointent une baisse de la consommation des services (70 % de l’activité économique).
  • La croissance mondiale est attendue en baisse en 2024, autour de 0.5 %, bien en deçà des taux de croissance pré-pandémie.
  • Dans les pays émergents, la croissance devrait accélérer l’an prochain.STRATEGIES DANS CE CONTEXTE

 

Les classes d’actifs à privilégier sont : 

Le monétaire

  • La rémunération des actifs monétaires, sous forme de sicav offre des rendements voisins de 3 %.

 

Adapté pour des placements de trésorerie court terme

 

Les obligations

  • Obligations d’entreprises à duration courte (rendement à date voisin de 5 %) avec une duration de 18 mois
  • Les obligations d’entreprise « corporate » (belle qualité de signature) offre actuellement des rendements supérieurs à 4.5 % sur des maturités de 6 à 7 ans.
  • Les obligations haut-rendement dans le cadre de fonds datés sont attractives. Un fonds à échéance consiste à acheter des obligations dont le terme est aligné avec l’échéance du fonds et à les conserver jusqu’à maturité quelles que soient les fluctuations de marché. Sans défaut des émetteurs en portefeuille, un fonds à échéance a la capacité de conserver son objectif de rendement cible initial. L’évolution des marchés n’aura ainsi que peu d’incidence pour un investisseur présent tout au long de la vie du produit. Avec des rendements autour de 7.5 %, le portage conserve un coussin de protection.
  • Obligation d’Etat américaine : taux de 4.9 % à date
  • Dettes pays émergents en devise locale: Les obligations des marchés émergents offrent de bonnes opportunités, en particulier dans les pays qui viennent occuper la place laissée par la Chine dans les échanges directs avec les États-Unis. C’est le cas notamment de l’Inde, de l’Indonésie et de certaines parties de l’Amérique latine

 

Les actions

Les prévisions de croissance des bénéfices et les marges bénéficiaires des entreprises seront progressivement revues en baisse sur les prochains mois.

 

  • Prudence sur les marchés actions 

 

  • Les marchés américains et européens, sont à sous-pondérer
  • Les petites et moyennes capitalisations sont meilleur marché que les grandes capitalisations.
  • Les thématiques portant sur la transition énergétique, l’intelligence artificielle, la santé, l’énergie, peuvent être investies dans une optique long terme.
  • Les marchés émergents et chinois sont peu chers

 

 L’immobilier

 

Le secteur commence à être durement affecté par la remontée des taux d’intérêts :

 

  • -       Les ménages ont une moindre capacité d’endettement
  • -       Les rendements locatifs sont concurrencés par les taux obligataires plus rémunérateurs que par le passé

Parallèlement, d’autres facteurs sont pénalisants :

  • -       La politique de zéro artificialisation des sols
  • -       Le coût des matières premières et des travaux
  • -       La mise en œuvre de la loi Climat
  • -       Absence de volonté politique

 

Nos convictions :

 

  • Résidentiel : ce segment continue à offrir à long terme, une croissance stable avec une grande visibilité, même s’il reste sensible à une remontée des taux d’intérêt. La faiblesse du nombre de l’offre (constructions neuves en baisse) et l’impact de la loi Climat atténuera la baisse de cette classe d’actifs.
  • Les actifs de santé bénéficient de rendements élevés eu égard à leur rareté relative et disposent d’un potentiel de développement structurel : immobilier médecine de ville, résidence senior.
  • Les actifs de commerce : logistique et zone retail
  • Sur le marché des scpi : Certaines sociétés de gestion ont abaissé récemment la valeur des certaines scpi, plus précisément sur l’immobilier de bureaux. La hausse des taux commence à impacter les valorisations des actifs, de manière variable selon la zone géographique et le secteur d’activité.
    • Priorité aux scpi
      • de constitution récente qui déploient la collecte dans des conditions de marché attractives
      • qui présentent des valeurs de reconstitution supérieures aux valeurs de souscription

 

Solutions de diversification

  • Fonds Euro avec un potentiel de performance voisin de 4 %
  • Fonds de dettes privées (20 %) et private Equity (80 %) investis sur valeurs européennes et américaines
  • Fonds de dettes privées sur la thématique des infrastructures

 

 

 

Solutions de défiscalisation

  •  PER, Epargne Salariale
  • Groupements Forestier, Viticole, Foncier.
  • Girardin Industrie
  • Fonds Commun de Placements Innovants

 

 

 

Nous restons à votre écoute, pour vous accompagner dans la gestion de votre patrimoine, les solutions de défiscalisation de fin d’année, et les arbitrages de votre épargne,

 

Et vous souhaitons une bonne fin d’année 2023.

 

 

 

Bien à vous,

 

Philippe de Guizelin