de Guizelin Patrimoine et Conseil

Point macro économique janvier 2024

31/1/2024

PERSPECTIVES DE MARCHE

Une euphorie de fin d’année sur les marchés obligataires et actions liées à des anticipations de baisse des taux…mais en 2024, des perspectives de croissance dans les pays développés plus faibles que leur potentiel

 

Le scénario dominant table sur une croissance faible et à une poursuite du repli de l’inflation (autour de 2.7 % dans les économies développées).

Les banques centrales sont toujours à la manœuvre : l’inflation n’est plus suffisamment élevée pour constituer une contrainte majeure pour les économies. Mais elle reste suffisamment élevée pour dissuader les banques centrales de prendre des mesures qui soient de nature à relancer l’inflation.

Le consensus parie sur une baisse des taux…qui pourrait être plus lente que prévue dans sa mise en œuvre.

Les facteurs d’instabilité ne manquent pas :

  • Géopolitique : tension au Moyen Orient, Usa/Chine, Chine/Taiwan, Chine/Philippines, Mer Rouge, Ukraine/Russie, Serbie, Inde/Pakistan/Bengladesh.
  • Politique : 40 % du PIB mondial pourrait changer de camp à l’occasion d’élections en 2024.
  • La reprise chinoise attendue, est plus qu’hypothétique, car les mesures de relance sont faibles. La Chine ne sera pas le relais de croissance espéré en 2024.
  • La hausse des taux d’intérêt a fragilisé les pays et les entreprises fortement endettés

 

LES STRATEGIES DANS CE CONTEXTE

 

Les classes d’actifs à privilégier sont :

 

Le monétaire

 

  • La rémunération des actifs monétaires, sous forme de sicav offre encore des rendements voisins de 3 %.

Adapté pour des placements de trésorerie court terme

 

Les obligations

 

  • Le fonds Euro retrouve des couleurs. Lors de nouvelles souscriptions, il est possible d’obtenir des performances de 4 à 5 % sur 2024 et 2025.
  • Obligations d’entreprises à duration courte (rendement à date voisin de 4.5 %) avec une duration de 15 mois
  • Les obligations d’entreprise « corporate » (belle qualité de signature) offre actuellement des rendements supérieurs à 4 % sur des maturités de 5 ans.
  • Les obligations haut-rendement dans le cadre de fonds datés sont attractives. Un fonds à échéance consiste à acheter des obligations dont le terme est aligné avec l’échéance du fonds et à les conserver jusqu’à maturité quelles que soient les fluctuations de marché. Sans défaut des émetteurs en portefeuille, un fonds à échéance a la capacité de conserver son objectif de rendement cible initial. L’évolution des marchés n’aura ainsi que peu d’incidence pour un investisseur présent tout au long de la vie du produit. Avec des rendements autour de 6 %, le portage conserve un coussin de protection.
  • Obligation d’Etat américaine : taux de 4 % à date
  • Dettes pays émergents en devise locale: Les obligations des marchés émergents offrent de bonnes opportunités, en particulier dans les pays qui viennent occuper la place laissée par la Chine dans les échanges directs avec les États-Unis. C’est le cas notamment de l’Inde, de l’Indonésie et de certaines parties de l’Amérique latine

 

 

Les actions

 

Les prévisions de croissance des bénéfices et les marges bénéficiaires des entreprises seront progressivement revues en baisse sur les prochains mois. Néanmoins, dans des périodes d’inflations, les actions restent la classe d’actifs qui protège le mieux son épargne de l’augmentation des prix.

 

  • Neutralité sur les marchés actions 
  • Les actions américaines restent incontournables malgré des valorisations élevées
  • Les petites et moyennes capitalisations sont meilleur marché que les grandes capitalisations.
  • Le redressement de la bourse japonaise se poursuit

 

  • Les thématiques portant sur l’intelligence artificielle, le luxe « ultra-premium », les biotechs, la sécurité, peuvent être investies dans une optique moyen terme.
  • Les marchés émergents et chinois sont peu chers…mais ils n’attirent pas les capitaux pour le moment

 

 L’immobilier

Le secteur est affecté par la remontée des taux d’intérêts :

  • Les ménages ont une moindre capacité d’endettement (environ 30% d’entre eux)
  • Les rendements locatifs sont concurrencés par les taux obligataires plus rémunérateurs que par le passé

 

Parallèlement, d’autres facteurs sont pénalisants :

  • -       La politique de zéro artificialisation des sols
  • -       Le coût des matières premières et des travaux
  • -       La mise en œuvre de la loi Climat
  • -       Absence de volonté politique

 

Nos convictions :

  • Résidentiel : ce segment continue à offrir à long terme, une croissance stable avec une grande visibilité. La faiblesse du nombre de l’offre (constructions neuves en baisse) et l’impact de la loi Climat atténue la baisse de cette classe d’actifs.
  • Les actifs de santé bénéficient de rendements élevés eu égard à leur rareté relative et disposent d’un potentiel de développement structurel : immobilier médecine de ville, résidence senior.
  • Les actifs de commerce : logistique et zone retail
  • Il existe dès à présent de belles opportunités pour investir dans l’immobilier. Des véhicules de constitution récente, disposant de cash, ont la possibilité de déployer leur capitaux dans des conditions de marchés très attractives : Les rendements attendus vont de 6 à 10 %. Dans l’hypothèse d’une baisse des taux dans les années à venir, cela pourrait augurer également de plus-values attractives.

 

Solutions de diversification

 

  • Fonds de dettes privées (20 %) et private Equity (80 %) investis sur valeurs européennes et américaines
  • Fonds de dettes privées sur la thématique des infrastructures

 

Solutions de défiscalisation

 

  • PER, Epargne Salariale
  • Groupements Forestier, Viticole, Foncier.
  • Girardin Industrie

 

Nous restons à votre écoute, pour vous accompagner dans la gestion de votre patrimoine, échanger sur les solutions de placements attractives, et les orientations de votre épargne.

 

Bien à vous,

Philippe de Guizelin

 

 

Point macro économique octobre 2023

31/10/2023

PERSPECTIVES DE MARCHE

 

Le ralentissement économique qui s’annonce, pèse

 

 

 

  • Les perspectives pour la plupart des grandes économies développées sont incertaines.
  • La contraction de la croissance des bénéfices des entreprises est loin des prévisions anticipées.
  • Par ailleurs, le fait que les banques centrales soient prêtes à retirer davantage de liquidités du système financier, alors que les pressions inflationnistes demeurent, est une source de préoccupation. Les conditions d’accès aux liquidités devraient rester serrées. L’inflation pourrait s’avérer plus persistante que prévu, notamment en raison du prix du pétrole et de l’alimentation.
  • Les enquêtes sectorielles pointent une baisse de la consommation des services (70 % de l’activité économique).
  • La croissance mondiale est attendue en baisse en 2024, autour de 0.5 %, bien en deçà des taux de croissance pré-pandémie.
  • Dans les pays émergents, la croissance devrait accélérer l’an prochain.STRATEGIES DANS CE CONTEXTE

 

Les classes d’actifs à privilégier sont : 

Le monétaire

  • La rémunération des actifs monétaires, sous forme de sicav offre des rendements voisins de 3 %.

 

Adapté pour des placements de trésorerie court terme

 

Les obligations

  • Obligations d’entreprises à duration courte (rendement à date voisin de 5 %) avec une duration de 18 mois
  • Les obligations d’entreprise « corporate » (belle qualité de signature) offre actuellement des rendements supérieurs à 4.5 % sur des maturités de 6 à 7 ans.
  • Les obligations haut-rendement dans le cadre de fonds datés sont attractives. Un fonds à échéance consiste à acheter des obligations dont le terme est aligné avec l’échéance du fonds et à les conserver jusqu’à maturité quelles que soient les fluctuations de marché. Sans défaut des émetteurs en portefeuille, un fonds à échéance a la capacité de conserver son objectif de rendement cible initial. L’évolution des marchés n’aura ainsi que peu d’incidence pour un investisseur présent tout au long de la vie du produit. Avec des rendements autour de 7.5 %, le portage conserve un coussin de protection.
  • Obligation d’Etat américaine : taux de 4.9 % à date
  • Dettes pays émergents en devise locale: Les obligations des marchés émergents offrent de bonnes opportunités, en particulier dans les pays qui viennent occuper la place laissée par la Chine dans les échanges directs avec les États-Unis. C’est le cas notamment de l’Inde, de l’Indonésie et de certaines parties de l’Amérique latine

 

Les actions

Les prévisions de croissance des bénéfices et les marges bénéficiaires des entreprises seront progressivement revues en baisse sur les prochains mois.

 

  • Prudence sur les marchés actions 

 

  • Les marchés américains et européens, sont à sous-pondérer
  • Les petites et moyennes capitalisations sont meilleur marché que les grandes capitalisations.
  • Les thématiques portant sur la transition énergétique, l’intelligence artificielle, la santé, l’énergie, peuvent être investies dans une optique long terme.
  • Les marchés émergents et chinois sont peu chers

 

 L’immobilier

 

Le secteur commence à être durement affecté par la remontée des taux d’intérêts :

 

  • -       Les ménages ont une moindre capacité d’endettement
  • -       Les rendements locatifs sont concurrencés par les taux obligataires plus rémunérateurs que par le passé

Parallèlement, d’autres facteurs sont pénalisants :

  • -       La politique de zéro artificialisation des sols
  • -       Le coût des matières premières et des travaux
  • -       La mise en œuvre de la loi Climat
  • -       Absence de volonté politique

 

Nos convictions :

 

  • Résidentiel : ce segment continue à offrir à long terme, une croissance stable avec une grande visibilité, même s’il reste sensible à une remontée des taux d’intérêt. La faiblesse du nombre de l’offre (constructions neuves en baisse) et l’impact de la loi Climat atténuera la baisse de cette classe d’actifs.
  • Les actifs de santé bénéficient de rendements élevés eu égard à leur rareté relative et disposent d’un potentiel de développement structurel : immobilier médecine de ville, résidence senior.
  • Les actifs de commerce : logistique et zone retail
  • Sur le marché des scpi : Certaines sociétés de gestion ont abaissé récemment la valeur des certaines scpi, plus précisément sur l’immobilier de bureaux. La hausse des taux commence à impacter les valorisations des actifs, de manière variable selon la zone géographique et le secteur d’activité.
    • Priorité aux scpi
      • de constitution récente qui déploient la collecte dans des conditions de marché attractives
      • qui présentent des valeurs de reconstitution supérieures aux valeurs de souscription

 

Solutions de diversification

  • Fonds Euro avec un potentiel de performance voisin de 4 %
  • Fonds de dettes privées (20 %) et private Equity (80 %) investis sur valeurs européennes et américaines
  • Fonds de dettes privées sur la thématique des infrastructures

 

 

 

Solutions de défiscalisation

  •  PER, Epargne Salariale
  • Groupements Forestier, Viticole, Foncier.
  • Girardin Industrie
  • Fonds Commun de Placements Innovants

 

 

 

Nous restons à votre écoute, pour vous accompagner dans la gestion de votre patrimoine, les solutions de défiscalisation de fin d’année, et les arbitrages de votre épargne,

 

Et vous souhaitons une bonne fin d’année 2023.

 

 

 

Bien à vous,

 

Philippe de Guizelin

 

 

 

Point macro économique mai 2023

30/04/2023

 

PERSPECTIVES DE MARCHE

Entre la crainte d’une inflation persistante et les perspectives d’une récession

 

  • Le resserrement monétaire agressif mené par la banque centrale américaine a perturbé certains pans du secteur bancaire. Les craintes d’une crise financière comparable à celle de 2008 sont à date, exagérées.
  • Néanmoins, les conséquences économiques provoquées par les fermetures de banque aux Etats-Unis et, en Europe, par la reprise du Crédit Suisse sous l’égide de l’Etat seront bientôt visibles. La croissance du PIB mondial sera plus lente et inférieure à son potentiel à long terme pour le reste de l’année.
  • Les banques centrales demeurent entravées, car l’inflation persistante, les empêcheront de prendre des mesures de relance monétaire au cours des mois à venir.
  • La prudence reste donc de mise entre des taux qui pourraient continuer à monter pour juguler l’inflation, et des résultats d’entreprise qui devraient baisser sur les prochains trimestres.

 

LES STRATEGIES DANS CE CONTEXTE

 

Les classes d’actifs à privilégier sont :

 

Le monétaire

  • La rémunération des actifs monétaires est en hausse. Des DAT offrent à présent des rendements supérieurs à 2 %. Les banques répercutent progressivement la hausse des taux d’intérêts.

 

Les obligations 

  • Position neutre sur les obligations. Les rendements obligataires mondiaux sont à leur plus haut niveau depuis mi-2011. Le taux à 10 ans français est ainsi passé de 0.19 % au 1er janvier 2022 à 2.90 % au 30/04/2023.
  • Biais toujours positif sur les obligations d’entreprises à duration courte, et sur les emprunts d’Etat américains.
  • Les obligations haut-rendement dans le cadre de fonds datés semblent attractives. Cependant, la volatilité peut apparaître sur cette classe d’actifs en raison des menaces de récession et de perspectives de bénéfices en baisse. Avec des rendements autour de 6 %, le portage offre un coussin de protection.

 

Les actions 

Les prévisions de croissance des bénéfices et les marges bénéficiaires des entreprises sont progressivement revues en baisse.

  • Prudence sur les marchés actions 
  • Les marchés américains et européens, sont sous-pondérés.
  • Les thématiques portant sur les entreprises de croissance de qualité, la transition énergétique, les secteurs digitaux, la santé, peuvent être investies dans une optique long terme
  • Les marchés émergents et chinois restent peu chers

 

L’immobilier 

Suite à la sensible hausse des rendements obligataires, la prime de risque de l’immobilier a diminué, rendant ainsi la faiblesse des rendements immobiliers au sein de certains secteurs, plus difficile à justifier. Une correction des prix sur les marchés immobiliers va entraîner une dispersion des performances en fonction de la qualité des actifs. Compte tenu des exigences de plus en plus strictes des locataires, les bâtiments sans attributs verts risquent d’être moins occupés et une baisse des loyers pour les biens plus anciens semble s’accentuer. 

 

Nos convictions :

  • Résidentiel : ce segment continue à offrir à long terme, une croissance stable avec une grande visibilité, même s’il reste sensible à une remontée des taux d’intérêt. La faiblesse du nombre de l’offre (constructions neuves en baisse) et l’impact de la loi Climat atténuera la baisse de cette classe d’actifs.
  • Les actifs de santé bénéficient de rendements élevés eu égard à leur rareté relative et disposent d’un potentiel de développement structurel : immobilier médecine de ville, résidence senior.

 

La fiscalité liée à l’immobilier étant élevée, il est nécessaire d’orienter ses choix vers des enveloppes fiscales pertinentes en fonction de ses objectifs :

  • Acquisition en démembrement de propriété
  • Location meublée non professionnelle
  • Sci à l’Is
  • Fcpr
  • Assurance-vie
  • Contrat de capitalisation

 

Solutions de diversification

 

  • Fonds Euro en solution d’attente avec un potentiel de performance dépassant 3 %
  • Fonds de dettes privées (20 %) et private Equity (80 %) investis sur valeurs européennes et américaines
  • Fonds de dettes privées sur la thématique de la transition énergétique (distribution annuelle cible de 5%)
  • Fonds Value-Added immobilier (valeur ajoutée apportée par la réhabilitation d’actifs immobiliers)  

 

Nous restons à votre écoute, pour vous accompagner dans la gestion de votre patrimoine et les arbitrages de votre épargne, 

Et vous souhaitons un agréable printemps 2023.

 

Bien à vous,

Philippe de Guizelin

Point macro économique juillet 2023

31/07/2023

PERSPECTIVES DE MARCHE

 

L’économie mondiale envoie des signaux contradictoires

 

  • Après une poussée à près de 10 % en rythme annuel à l’automne dernier, l’inflation recule en Europe (5.5 %) et aux Etats-Unis (3.8 %). En Chine, la déflation menace. Les banques centrales auront à définir le chemin de politique monétaire fin août qu’elles comptent emprunter, entre une dynamique de croissance et l’équilibre d’un système financier endetté depuis 2008 et la pandémie.
  • La publication des résultats des entreprises s’échelonne de mi-juillet à août. Les investisseurs prévoient des bénéfices en pli d’environ 8 % par rapport à 2022.
  • Depuis février 2022, les marchés craignent une récession, crainte accentuée par le resserrement des taux et la relance chinoise insuffisante. Mais cette récession se fait attendre pour l’heure !
  • L’immobilier inquiète. Le resserrement très rapide de l’environnement financier met tout le secteur sous tension. Les craintes portent sur le poids du secteur/PIB dans tous les pays.
  • La persistance du conflit entre la Russie et l’Ukraine est toujours source d’incertitudes : issue politique et militaire, craintes de pénuries alimentaires et énergétiques. Les tensions entre la Chine et les Etats-Unis sont toujours présentes sur le terrain militaire et économique.
  • L’été 2023 rappelle à tous les acteurs économiques l’urgence des solutions de décarbonation et la nécessité de piloter au plus juste les réseaux et l’approvisionnement énergétiques des pays consommateurs.

 

LES STRATEGIES DANS CE CONTEXTE

Les classes d’actifs à privilégier sont :

 

Le monétaire

  • La rémunération des actifs monétaires est en hausse. Des DAT offrent à présent des rendements supérieurs à 3 %. Les banques répercutent progressivement la hausse des taux d’intérêts.

 

Les obligations

  • Position neutre sur les obligations. Les rendements obligataires mondiaux sont à leur plus haut niveau depuis mi-2011. Le taux à 10 ans français est ainsi passé de 0.19 % au 1erjanvier 2022 à 2.96 % au 24/07/2023.
    • Biais toujours positif sur les obligations d’entreprises à duration courte, et sur les emprunts d’Etat américains.
    • Les obligations haut-rendement dans le cadre de fonds datés semblent attractives. Cependant, lavolatilité peut apparaître sur cette classe d’actifs en raison des menaces de récession et de perspectives de bénéfices en baisse. Avec des rendements autour de 6 %, le portage conserve un coussin de protection.

 

Les actions

Les prévisions de croissance des bénéfices et les marges bénéficiaires des entreprises sont progressivement revues en baisse.

  • Prudence sur les marchés actions 
  • Les marchés américains et européens, sont à sous-pondérer
  • Les petites et moyennes capitalisations sont meilleur marché que les grandes capitalisations.

 

  • Les thématiques portant sur les entreprises de croissance de qualité, la transition énergétique, les secteurs digitaux, la santé, peuvent être investies dans une optique long terme
  • Les marchés émergents et chinois restent peu chers

 

 L’immobilier

Suite à la sensible hausse des rendements obligataires, la prime de risque de l’immobilier a diminué, rendant ainsi la faiblesse des rendements immobiliers au sein de certains secteurs, plus difficile à justifier. Une correction des prix sur les marchés immobiliers va entraîner une dispersion des performances en fonction de la qualité des actifs. Compte tenu des exigences de plus en plus strictes des locataires, les bâtiments sans attributs verts risquent d’être moins occupés et une baisse des loyers pour les biens plus anciens semble s’accentuer.

 

Nos convictions :

  • Résidentiel : ce segment continue à offrir à long terme, une croissance stable avec une grande visibilité, même s’il reste sensible à une remontée des taux d’intérêt. La faiblesse du nombre de l’offre (constructions neuves en baisse) et l’impact de la loi Climat atténuera la baisse de cette classe d’actifs.
  • Les actifs de santé bénéficient de rendements élevés eu égard à leur rareté relative et disposent d’un potentiel de développement structurel : immobilier médecine de ville, résidence senior.
  • Sur le marché des scpi :
    • Priorité aux scpi
      • de constitution récente qui déploie la collecte dans des conditions de marché attractive
      • qui présente des valeurs de reconstitution supérieures aux valeurs de souscription

 

La fiscalité liée à l’immobilier étant élevée, il est nécessaire d’orienter ses choix vers des enveloppes fiscales pertinentes en fonction de ses objectifs :

-       Acquisition en démembrement de propriété

-       Location meublée non professionnelle

-       Sci à l’Is

-       Fcpr

-       Assurance-vie

-       Contrat de capitalisation

 

Solutions de diversification

 

  • Fonds Euro en solution d’attente avec un potentiel de performance dépassant 3 %
  • Fonds de dettes privées (20 %) et private Equity (80 %) investis sur valeurs européennes et américaines
  • Fonds de dettes privées sur la thématique des infrastructures (distribution annuelle cible de 5%)
  • Fonds Value-Added immobilier (valeur ajoutée apportée par la réhabilitation d’actifs immobiliers) 

 

Nous restons à votre écoute, pour vous accompagner dans la gestion de votre patrimoine et les arbitrages de votre épargne,

Et vous souhaitons un bel été 2023.

 

Bien à vous,

Philippe de Guizelin

Point macro économique Janvier 2023

31/01/2023

 

PERSPECTIVES DE MARCHE

2022   La pire année sur les marchés obligataires depuis des décennies

 

  • Le phénomène le plus marquant de 2022, et qui pourrait bien dominer l’année 2023,
    est sans doute le virage opéré vers une politique monétaire plus stricte
    . Afin de tenter de contenir une inflation obstinément élevée, les banques centrales du monde entier ont relevé leurs taux d’intérêt de manière agressive.
  • Pour l’instant, l’inflation reste la principale source de préoccupation des investisseurs. Les récents chiffres sur le front de l’inflation aux États-Unis ont montré les premiers signes de plafonnement de la hausse des prix dans le pays, les taux d’intérêt plus élevés freinant la demande et les chaînes d’approvisionnement revenant à la normale. Mais, dans la mesure où les dépenses se tournent à nouveau vers les services à forte intensité de main-d’œuvre et que le marché de l’emploi demeure tendu, il est peu probable que la Fed opère un virage prononcé. Les taux pourraient donc demeurer élevés pendant un certain temps. Dans le même temps, nous n’observons pas encore de signes de pic de l’inflation dans d’autres pays développés. Les coûts élevés des denrées alimentaires et de l’énergie exercent ainsi toujours des pressions haussières sur les prix et l’inflation en Europe et au Royaume-Uni.
  • Toutefois, nous commençons à entrevoir la lumière au bout du « tunnel de la hausse des taux », les banques centrales étant susceptibles de cesser leurs relèvements au cours du premier semestre 2023.

 

Les perspectives :

 

Probabilité de récession

  • Si la confirmation d’un point culminant de l’inflation favoriserait une amélioration du sentiment des marchés, ces derniers deviennent dans le même temps, moins préoccupés par la hausse des prix. Ce faisant, ils sont susceptibles de commencer à détourner leur attention vers la probabilité et l’ampleur d’une récession.
  •  Ainsi, l’ampleur du ralentissement économique mondial va également figurer au centre des préoccupations au cours des prochains mois. Les anticipations de récession sont relativement fortes, notamment en Europe où les prix élevés de l’énergie, l’inflation persistante et la hausse des coûts d’emprunt sont susceptibles de freiner l’activité.
  • En règle générale, les marchés actions n’aiment pas les récessions. Un ralentissement de l’inflation pourrait certes aider les marges bénéficiaires des entreprises, mais deux autres forces contraires vont toutefois agir en même temps : l’augmentation de la hausse des taux d’intérêt et l’impossibilité pour les entreprises de relever davantage leurs prix dans un contexte de récession. Pour les entreprises plus fragiles, la hausse des coûts de financement pourrait créer de réelles difficultés financières.
  • Les investisseurs vont rechercher les entreprises dotées de la solidité financière et de la stratégie commerciale nécessaires pour résister à une éventuelle récession.
  • Un autre élément est le risque géopolitique. Une résolution satisfaisante de la guerre en Ukraine, impliquant un accord et la levée des sanctions, aurait probablement pour effet de renforcer la confiance des investisseurs. Les relations plus constructives qui ont suivi la rencontre de novembre entre les Présidents Joe Biden et Xi Jinping ont récemment amélioré le sentiment, mais cela ne signifie pas pour autant une absence totale de nuages. Les tensions entre les États-Unis et la Chine devraient se poursuivre.

 

LES STRATEGIES DANS CE CONTEXTE

Les classes d’actifs à privilégier sont :

Le monétaire

  • La rémunération des actifs monétaires est en hausse. Des DAT offrent à présent des rendements supérieurs à 2 %. Les banques commencent à répercuter progressivement la hausse des taux d’intérêts.

 

Les obligations

  • Position positive sur les obligations. Les rendements obligataires mondiaux sont à leur plus haut niveau depuis mi-2011. Le taux à 10 ans français est ainsi passé de 0.19 % au 1erjanvier 2022 à 2.7 % au 31/01/2023.
    • Biais toujours positif sur les obligations à duration courte, les obligations d’entreprises américaines.
    • Les obligations haut-rendement dans le cadre de fonds datés sont attractives malgré une volatilité encore probable. Avec des rendements autour de 6 %, le portage offre un coussin de protection.

 

Les actions

Malgré la hausse récente des cours sur janvier, les bénéfices des entreprises subiront les effets de la faiblesse de l’économie alors que la hausse des coûts d’intrants rogne déjà les marges et que les coûts de financement augmentent toujours.

  • Prudence sur les actions après la hausse de janvier
  • Les thématiques portant sur la transition énergétique, les secteurs digitaux, le luxe et la santé peuvent être investies dans une optique long terme
  • Les marchés émergents sont peu chers
  • Les marchés américains et européens, sont sous-pondérés.

 

 L’immobilier

Suite à la sensible hausse des rendements obligataires, la prime de risque de l’immobilier a diminué, rendant ainsi la faiblesse des rendements immobiliers au sein de certains secteurs plus difficile à justifier. Une correction des prix  sur les marchés immobiliers va entraîner une dispersion des performances en fonction de la qualité des actifs. Compte tenu des exigences de plus en plus strictes des locataires, les bâtiments sans attributs verts risquent d’être moins occupés et une baisse des loyers pour les biens plus anciens semble s’accentuer. Malgré le coût élevé d’une opération de modernisation importante, retarder les travaux pourrait s’avérer être une fausse économie.

 

Nos convictions :

  • Résidentiel : ce segment continue à offrir à moyen terme, une croissance stable avec une grande visibilité, même s’il reste sensible à une remontée des taux d’intérêt.
  • Les actifs de santé bénéficient de rendements élevés eu égard à leur rareté relative et disposent d’un potentiel de développement structurel : immobilier médecine de ville, résidence senior.

 

La fiscalité liée à l’immobilier étant élevée, il est nécessaire d’orienter ses choix vers des enveloppes fiscales pertinentes en fonction de ses objectifs :

  • Acquisition en démembrement de propriété
  • Location meublée non professionnelle
  • Sci à l’Is
  • Fcpr
  • Assurance-vie
  • Contrat de capitalisation

 

Solutions de diversification

  • Fonds de dettes privées (20 %) et private Equity (80 %) investis sur valeurs européennes et américaines
  • Fonds de dettes privées sur la thématique de la transition énergétique (distribution annuelle cible de 5%)
  • Fonds Value-Added immobilier (valeur ajoutée apportée par la réhabilitation d’actifs immobiliers) 

 

Nous restons à votre écoute, pour vous accompagner dans la gestion de votre patrimoine, les arbitrages de votre épargne,

Et vous souhaitons un agréable début d’année 2023.

 

Bien à vous,

Philippe de Guizelin