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30 avril 2022
PERSPECTIVES DE MARCHE
Période de troubles, entre invasion russe de l’Ukraine, inflation durable, remontée des taux et persistance du Covid en Chine
- La croissance mondiale, en raison de ces raisons devrait être abaisser à 3.5 % en 2022.
- Les économies émergentes et la zone Euro devraient souffrir davantage que d’autres régions, compte-tenu de leur proximité avec le conflit ukrainien.
- L’inflation mondiale devrait voisiner 7 % et le pic devrait être atteint dans les prochains mois.
- L’économie mondiale semble toutefois être en mesure d’absorber la hausse du pétrole et du resserrement monétaire.
- Aux Etats-Unis, les ménages ont un endettement sain. L’épargne présente devrait constituer un amortisseur solide.
- La situation est plus compliquée en zone Euro en raison des augmentations des matières premières. Les indicateurs témoignent d’une baisse de la consommation susceptible de tendre vers une récession.
- En Chine, la flambée des nouveaux cas de Covid avec le confinement associé, nuiront à court-terme au redressement de l’activité économique.
- L’indicateur de liquidité continue à se dégrader en raison des resserrements monétaires opérés au Royaume-Uni et aux Etats-Unis.
- L’inflation redevient un sujet majeur contrairement à l’hypothèse de déflation qui semblait incontournable.
- Il semblerait que les relocalisations d’entreprises, la démondialisation consécutive au Covid et à la guerre en Ukraine, la reconstitution des stocks, la lutte contre le réchauffement climatique, les politiques monétaires de soutien sont des arguments de nature à envisager une inflation élevée et durable.
- Les banques centrales ont donc une équation difficile à résoudre : réduire la taille de leurs bilans, remonter les taux d’intérêts, sans casser la croissance.
- Le scénario envisagé est vraisemblablement de remonter les taux d’intérêt qui demeureraient cependant inférieurs à l’inflation. Les taux réels resteraient négatifs. Les Etats se désendetteraient ainsi. Les épargnants détenant des obligations, du fonds euros ainsi que les retraités (en cas de retraites peu indexées) seraient les principaux perdants.
LES STRATEGIES DANS CE CONTEXTE
Les classes d’actifs à privilégier sont :
Le monétaire
- La rémunération des actifs monétaires est négative. Cependant, leur liquidité immédiate en cas de choc de marché, leur confère un intérêt en cas de d’exigence des capitaux sous un horizon inférieur à 2 ans.
Les obligations
- Position neutre sur les obligations. Les remontées de taux d’intérêt sont pénalisantes pour cette classe d’actifs. Le taux à 10 ans français est ainsi passé de 0.19 % au 1er janvier à 1.39 % au 22/4.
- Biais positif sur les obligations à maturités courtes, les obligations d’entreprises américaines et les obligations chinoises.