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31/01/2023
PERSPECTIVES DE MARCHE
2022 La pire année sur les marchés obligataires depuis des décennies
- Le phénomène le plus marquant de 2022, et qui pourrait bien dominer l’année 2023,
est sans doute le virage opéré vers une politique monétaire plus stricte. Afin de tenter de contenir une inflation obstinément élevée, les banques centrales du monde entier ont relevé leurs taux d’intérêt de manière agressive.
- Pour l’instant, l’inflation reste la principale source de préoccupation des investisseurs. Les récents chiffres sur le front de l’inflation aux États-Unis ont montré les premiers signes de plafonnement de la hausse des prix dans le pays, les taux d’intérêt plus élevés freinant la demande et les chaînes d’approvisionnement revenant à la normale. Mais, dans la mesure où les dépenses se tournent à nouveau vers les services à forte intensité de main-d’œuvre et que le marché de l’emploi demeure tendu, il est peu probable que la Fed opère un virage prononcé. Les taux pourraient donc demeurer élevés pendant un certain temps. Dans le même temps, nous n’observons pas encore de signes de pic de l’inflation dans d’autres pays développés. Les coûts élevés des denrées alimentaires et de l’énergie exercent ainsi toujours des pressions haussières sur les prix et l’inflation en Europe et au Royaume-Uni.
- Toutefois, nous commençons à entrevoir la lumière au bout du « tunnel de la hausse des taux », les banques centrales étant susceptibles de cesser leurs relèvements au cours du premier semestre 2023.
Les perspectives :
Probabilité de récession
- Si la confirmation d’un point culminant de l’inflation favoriserait une amélioration du sentiment des marchés, ces derniers deviennent dans le même temps, moins préoccupés par la hausse des prix. Ce faisant, ils sont susceptibles de commencer à détourner leur attention vers la probabilité et l’ampleur d’une récession.
- Ainsi, l’ampleur du ralentissement économique mondial va également figurer au centre des préoccupations au cours des prochains mois. Les anticipations de récession sont relativement fortes, notamment en Europe où les prix élevés de l’énergie, l’inflation persistante et la hausse des coûts d’emprunt sont susceptibles de freiner l’activité.
- En règle générale, les marchés actions n’aiment pas les récessions. Un ralentissement de l’inflation pourrait certes aider les marges bénéficiaires des entreprises, mais deux autres forces contraires vont toutefois agir en même temps : l’augmentation de la hausse des taux d’intérêt et l’impossibilité pour les entreprises de relever davantage leurs prix dans un contexte de récession. Pour les entreprises plus fragiles, la hausse des coûts de financement pourrait créer de réelles difficultés financières.
- Les investisseurs vont rechercher les entreprises dotées de la solidité financière et de la stratégie commerciale nécessaires pour résister à une éventuelle récession.
- Un autre élément est le risque géopolitique. Une résolution satisfaisante de la guerre en Ukraine, impliquant un accord et la levée des sanctions, aurait probablement pour effet de renforcer la confiance des investisseurs. Les relations plus constructives qui ont suivi la rencontre de novembre entre les Présidents Joe Biden et Xi Jinping ont récemment amélioré le sentiment, mais cela ne signifie pas pour autant une absence totale de nuages. Les tensions entre les États-Unis et la Chine devraient se poursuivre.
LES STRATEGIES DANS CE CONTEXTE
Les classes d’actifs à privilégier sont :
Le monétaire
- La rémunération des actifs monétaires est en hausse. Des DAT offrent à présent des rendements supérieurs à 2 %. Les banques commencent à répercuter progressivement la hausse des taux d’intérêts.
Les obligations
- Position positive sur les obligations. Les rendements obligataires mondiaux sont à leur plus haut niveau depuis mi-2011. Le taux à 10 ans français est ainsi passé de 0.19 % au 1erjanvier 2022 à 2.7 % au 31/01/2023.
- Biais toujours positif sur les obligations à duration courte, les obligations d’entreprises américaines.
- Les obligations haut-rendement dans le cadre de fonds datés sont attractives malgré une volatilité encore probable. Avec des rendements autour de 6 %, le portage offre un coussin de protection.